Résultat du micro-coaching “Que faire quand on se sent submergé au travail ? ”
➜ 1/ Un employeur peut être poursuivi pénalement si un employé prouve que sa charge de travail est trop élevée –FAUX
La surcharge de travail ne figure pas encore dans le Code du Travail. Pourtant, elle existe bien dans les faits. En effet, on parle de surcharge de travail lorsque la quantité de travail à réaliser dépasse ce que le collaborateur ou la collaboratrice est capable de réaliser dans le temps imparti. Cependant, l’évaluation de la surcharge de travail reste difficile et dépend largement du contexte.
Mais si la surcharge de travail ne rentre pas dans le Code du Travail, la loi punit en revanche le harcèlement moral. Et en effet, exiger d’un.e salarié.e, de manière répétée, qu’il ou elle effectue des tâches irréalisables, c’est-à-dire dans un délai qui n’est pas tenable, constitue parfois une tactique de harcèlement moral. Il y a alors une volonté de nuire et peut provoquer une détresse psychologique, un burn-out, des symptômes physiques, etc.
➜ 2/ Le problème de “charge mentale” concerne les femmes plus que les hommes – VRAI
En effet, 23% des femmes disent souffrir d’une charge mentale trop importante, contre 14% des hommes. De plus, ce terme ne signifie pas tout à fait la même chose selon son genre : les hommes associent le concept de charge mentale à la sphère professionnelle, alors que pour les femmes, la charge mentale concerne plutôt la “double journée” qu’elles ont le sentiment de subir (elles seraient 55% à gérer seule le quotidien du foyer).
➜ 3/ Un cadre “en forfait jour” doit passer chaque année un entretien spécifique pour déterminer si sa charge de travail est adaptée – VRAI
La loi oblige l’employeur à organiser chaque année au minimum un entretien avec son salarié en convention de forfait en jours sur l’année. On parle, généralement, d’entretien annuel pour les cadres en forfait jours.
Cet entretien annuel de forfait jours porte sur :
• la charge de travail du salarié ;
• l’organisation du travail dans l’entreprise ;
• l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale ;
• la rémunération du salarié.
Il s’agit d’un entretien individuel de suivi.
Attention : le non-respect de cette obligation peut entraîner la nullité de la convention de forfait jours. Il faut donc être très vigilant à son application.
Par ailleurs, l’employeur ne peut justifier s’être acquitté de cette obligation en prouvant la tenue d’un autre entretien (entretien professionnel, annuel, etc.).
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