5 conseils pour faire face à une personne “toxique”
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Comment reconnaître une personne toxique au travail ?
Pour reconnaître un collègue toxique dans votre lieu de travail, il est essentiel d’observer certains signaux d’alerte liés à son comportement et à son impact négatif sur l’environnement professionnel. Une personne toxique peut souvent perturber la relation entre collègues et ébranler la dynamique d’équipe. Voici des indices qui ne trompent pas :
- Comportement manipulateur : Ce collègue crée souvent des tensions, détourne les discussions à son avantage et cherche à diviser l’équipe. Il peut aussi mentir ou exagérer pour nuire à la réputation des autres.
- Critiques constantes et non constructives : Si un collègue passe son temps à critiquer sans proposer de solutions, il contribue à instaurer une atmosphère négative.
- Absence d’empathie et manque de respect : Un manque d’attention envers les autres, des interruptions fréquentes, ou un ton condescendant peuvent signaler une attitude toxique.
- Compétition excessive : Au lieu de travailler en collaboration, ce type de collègue peut chercher à rabaisser les autres pour se mettre en avant, générant ainsi un climat de méfiance.
En tant que manager ou collègue, il est important de réagir dès que vous remarquez ces comportements. Aborder ces questions ouvertement et, si possible, en discuter avec les RH peut contribuer à préserver un environnement de travail sain et productif.
Comment se protéger des personnes toxiques ?
Pour se protéger des personnes toxiques, il est crucial de savoir poser des limites et de créer un espace sécurisé autour de soi. Voici quelques conseils pour gérer efficacement cette situation et préserver sa santé mentale :
- Poser des limites claires : Identifiez les comportements inacceptables et faites comprendre, de manière polie mais ferme, que vous n’acceptez pas certains propos ou actions. Ces limites aident à réduire l’influence négative dans votre environnement.
- S’éloigner émotionnellement : Apprenez à ne pas prendre leurs commentaires ou comportements personnellement. Créez une distance émotionnelle pour ne pas absorber leur négativité.
- Chercher du soutien : Parlez-en à des collègues de confiance, à des amis ou même à des ressources humaines si la situation devient difficile. Avoir un réseau de soutien permet de se sentir moins isolé.
- Gérer son bien-être : Faites des pauses régulières, pratiquez des activités de détente et investissez du temps dans ce qui nourrit votre esprit. Prendre soin de soi reste essentiel pour maintenir une bonne santé mentale.
MINI-EXERCICE
Vous animez une réunion, et, alors que vous êtes en train de parler, l’un de vos collègues (avec qui vos relations ne sont pas au beau fixe), commence à lever les yeux au ciel, souffler, ricaner… voire se moquer de vous mais de manière détournée. Quelle serait votre réaction “naturelle”… mais surtout quelle serait selon vous la meilleure réaction ?
a/ Vous continuez de parler en faisant semblant de ne rien voir, mais terminez la réunion énervé(e).
b/ Vous ne dites rien sur le coup, mais allez le voir après, en tête à tête, pour qu’il vous explique son comportement.
c/ Vous vous arrêtez et le regardez fixement et en silence jusqu’à ce qu’il arrête ses simagrées, puis vous reprenez normalement.
d/ Vous lui demandez “Je vois que tu lèves les yeux au ciel et que tu souffles… Est-ce que tu as quelque chose à dire concernant le sujet ?”
e/ Vous lui faites remarquer sèchement et en public qu’il vous doit un minimum de respect et que vous n’appréciez pas son comportement.
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a/ Vous continuez de parler en faisant semblant de ne rien voir, mais terminez la réunion énervé(e).
➜ C’est clairement l’une des plus mauvaises options. Premièrement, parce que “faire semblant de ne rien voir” ne sert à rien puisque vous “voyez” très bien ce qui se passe en réalité, et que tout le monde le voit aussi. Ne pas réagir dans ces cas-là, c’est risquer la surenchère, mais surtout perdre de la crédibilité aux yeux de tous… et risquer de vous énerver plus tard, soit avec la mauvaise personne, soit au mauvais moment, soit pour une broutille (et votre réaction paraîtra alors disproportionnée).
b/ Vous ne dites rien sur le coup, mais allez le voir après, en tête à tête, pour qu’il vous explique son comportement.
➜ C’est mieux que la réponse a), mais attention ! Quelquefois, les entretiens en tête à tête peuvent être “dangereux” face à une personne toxique, car l’intimité peut lui faciliter le travail (pas de témoin).
c/ Vous vous arrêtez et le regardez fixement et en silence jusqu’à ce qu’il arrête ses simagrées, puis vous reprenez normalement.
➜ Ce peut être une bonne solution pour recadrer quelqu’un calmement (le fait de ne pas parler aide à garder son calme). Et cela marche encore mieux si vous le faites avec le sourire et si vous remerciez la personne en question de vous redonner toute son attention.
d/ Vous lui demandez “Je vois que tu lèves les yeux au ciel et que tu souffles… Est-ce que tu as quelque chose à dire concernant le sujet ?”
➜ C’est sûrement la meilleure solution. En disant cela, vous montrez à l’autre personne (ainsi qu’à tous les autres) que vous avez noté son comportement et que vous souhaitez qu’elle cesse, tout en lui laissant une porte de sortie, grâce à la question posée à la fin. Les autres participants à la réunion verront que vous êtes capable de gérer la situation tout en gardant votre calme et votre sens de la diplomatie.
e/ Vous lui faites remarquer sèchement et en public qu’il vous doit un minimum de respect et que vous n’appréciez pas son comportement.
➜ Cette attitude est possible, mais agir ainsi signifie que votre relation avec la personne en question est tellement dégradée que vous n’êtes plus capable de faire preuve de diplomatie. Nul doute que la relation risque d’empirer encore plus, avec, en prime, un accrochage en public.
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