Réponse Étude de cas – Gérer les rumeurs à votre encontre

Publié le 10/01/2025 dans Résultats

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SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous ne dites rien et laissez les choses se tasser. Ça ne sert à rien de perdre de l’énergie pour ce genre de ragot.

Cette solution est tout à fait pertinente. Ce type de rumeur a tendance à apparaître puis disparaître comme par enchantement, même si ce genre de ragot peut quand même laisser des traces dans les esprits, voire se réactiver à certaines occasions. De plus, ne négligez ou ne minimisez pas l’aspect malveillant de ces commérages, et faites preuve de vigilance à l’avenir : certaines personnes semblent vouloir vous nuire ! Mais si, dans l’immédiat, ces rumeurs ne vous font vraiment ni chaud ni froid, alors ne pas réagir est une option possible.

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous en parlez à la réunion d’équipe, en disant qu’apparemment vous coucheriez avec votre directeur, mais qu’il a dû être très discret puisque vous-même ne vous en souvenez pas.

Cette solution est tout à fait pertinente aussi ! Aborder frontalement le sujet en collectif, avec détachement et humour, est une bonne option. Il est alors important de ne pas montrer aux autres que cela vous touche, tout en recadrant le sujet avec doigté. Vous pouvez par exemple ajouter qu’il est dommage que certaines personnes perdent du temps à discuter de ce genre de rumeurs, et que leur temps serait sûrement mieux utilisé à travailler sur les nouveaux projets mis en place. Mais que vous êtes prête à répondre maintenant à toute question sur votre vie privée si cela intéresse vraiment vos collaborateurs au point d’en discuter pendant les pauses cafés.
Évidemment cette option demande beaucoup d’aplomb et de recul sur soi… 

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous profitez de croiser Aline à la machine à café pour lui demander : “Est-ce que vous êtes au courant des rumeurs me concernant ? Je suis curieuse d’avoir votre avis dessus.”

Cette solution est aussi tout à fait possible ! Evidemment, dans ce cas-là, il est important de rester dans l’interrogation, quitte à faire preuve d’une sorte de fausse naïveté. Ne faites pas l’erreur de confronter Aline de manière maladroite en disant par exemple “je sais que vous dites ceci sur moi et je vous demande de cesser” ou pire en la menaçant : “si vous continuez, vous allez le regretter”. En effet, vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez, puisque finalement, vous vous basez vous aussi sur un “on-dit”. Nul doute que si Aline répète bien ce genre de ragot, elle fera celle qui les ignore, mais comprendra implicitement le message que vous savez qu’elle en est l’auteure et qu’elle ferait bien d’arrêter. Cette option demande de la subtilité et un certain sang-froid.

Nos conseils :

Vous le voyez plusieurs solutions sont possibles pour gérer ce type de rumeurs malveillantes. Vous pouvez ne rien faire, aborder les choses en collectif avec beaucoup de recul, ou encore confronter avec doigté la personne qui colporte des ragots sur vous. Le mieux étant évidemment de vous adapter selon la nature et la gravité des propos, mais aussi selon votre personnalité et votre capacité à communiquer et prendre de la distance avec vos émotions.

Dans la situation d’Eva, il est surtout important de :

> Ne pas réagir à chaud, sur le coup de l’émotion.

> Prendre de la distance avec ce genre de commérages :
Vous le savez, prendre un poste à responsabilités, c’est prêter le flanc aux critiques et aux ragots. Vous avez fait/ faites peut être la même chose avec vos propres supérieurs hiérarchiques. C’est sûrement idiot, mais c’est humain, et vous ne pourrez jamais empêcher ce genre de comportement.

> Vous interroger sur les personnes qui vous font remonter ce genre d’informations malaisantes.
Non qu’elles soient forcément malveillantes, mais quel besoin ont-elles de vous répéter ces propos qui risquent fort de vous déplaire ? Vous pouvez, par exemple, stopper ce genre de remontées avec tact, en disant que vous préférez les ignorer car vous n’avez aucun intérêt à les connaître. Pensez par exemple à l’histoire des “3 tamis de Socrate” (que vous pouvez lire ci-dessous…)

> Enfin, peut-être est-il utile aussi, quand même, de vous interroger objectivement concernant votre comportement relationnel au travail et sur l’interprétation que les autres peuvent en faire.
Loin de nous l’idée de vous dire que vous devez le modifier, mais peut-être êtes-vous décalé(e) par rapport à la norme ou la culture d’entreprise ? En prendre conscience peut permettre de modifier ce qui peut à terme vous porter tort, mais peut aussi vous amener à assumer cette différence ou cette spécificité qui est la vôtre avec encore plus de panache !

——

Dans la Grèce ancienne, Socrate était reconnu pour sa sagesse. Un jour, le grand philosophe fut approché par une de ses connaissances qui courait vers lui tout excité.

– Socrate, écoute ce que je viens d’apprendre sur ton élève Platon !
– S’il te plait, calme-toi avant de parler, répondit Socrate, et demande-toi si ce que tu vas me dire passera trois tamis.
– Quels tamis ?
– Ce que tu as à dire au sujet de Platon, demande-toi : est-ce vrai ?
– Je n’en sais rien , répondit l’homme, j’en ai seulement entendu parler.
– Donc, tu ne sais pas, pour sûr, si c’est vrai ou non.
– Non, je ne sais pas, répondit l’homme.

Socrate sourit :
– Posons maintenant la deuxième question : ce que tu vas me dire est-il bon ?
– Non, au contraire…
– Donc, tu désires me dire quelque chose de mauvais au sujet de Platon sans être certain que ce soit vrai ?
L’homme commence à être un peu embarrassé.
– Néanmoins, ta nouvelle pourrait passer le troisième test : ce que tu vas me dire va-t-il être utile ?
L’homme secoua sa tête négativement.
– Donc, conclut Socrate, si ce que tu vas me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, alors pourquoi me le dire ?

Vous pouvez retrouver ce texte dans l’ouvrage de Christophe André, Et n’oublie pas d’être heureux (éditions Odile Jacob, 2016).

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Vous ne dites rien et laissez les choses se tasser. Ça ne sert à rien de perdre de l’énergie pour ce genre de ragot.

Cette solution est tout à fait pertinente. Ce type de rumeur a tendance à apparaître puis disparaître comme par enchantement, même si ce genre de ragot peut quand même laisser des traces dans les esprits, voire se réactiver à certaines occasions. De plus, ne négligez ou ne minimisez pas l’aspect malveillant de ces commérages, et faites preuve de vigilance à l’avenir : certaines personnes semblent vouloir vous nuire ! Mais si, dans l’immédiat, ces rumeurs ne vous font vraiment ni chaud ni froid, alors ne pas réagir est une option possible.

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous en parlez à la réunion d’équipe, en disant qu’apparemment vous coucheriez avec votre directeur, mais qu’il a dû être très discret puisque vous-même ne vous en souvenez pas.

Cette solution est tout à fait pertinente aussi ! Aborder frontalement le sujet en collectif, avec détachement et humour, est une bonne option. Il est alors important de ne pas montrer aux autres que cela vous touche, tout en recadrant le sujet avec doigté. Vous pouvez par exemple ajouter qu’il est dommage que certaines personnes perdent du temps à discuter de ce genre de rumeurs, et que leur temps serait sûrement mieux utilisé à travailler sur les nouveaux projets mis en place. Mais que vous êtes prête à répondre maintenant à toute question sur votre vie privée si cela intéresse vraiment vos collaborateurs au point d’en discuter pendant les pauses cafés.
Evidemment cette option demande beaucoup d’aplomb et de recul sur soi…

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous profitez de croiser Aline à la machine à café pour lui demander : “Est-ce que vous êtes au courant des rumeurs me concernant ? Je suis curieuse d’avoir votre avis dessus.”

Cette solution est aussi tout à fait possible ! Evidemment, dans ce cas-là, il est important de rester dans l’interrogation, quitte à faire preuve d’une sorte de fausse naïveté. Ne faites pas l’erreur de confronter Aline de manière maladroite en disant par exemple “je sais que vous dites ceci sur moi et je vous demande de cesser” ou pire en la menaçant : “si vous continuez, vous allez le regretter”. En effet, vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez, puisque finalement, vous vous basez vous aussi sur un “on-dit”. Nul doute que si Aline répète bien ce genre de ragot, elle fera celle qui les ignore, mais comprendra implicitement le message que vous savez qu’elle en est l’auteure et qu’elle ferait bien d’arrêter. Cette option demande de la subtilité et un certain sang-froid. 

Nos conseils :

Vous le voyez plusieurs solutions sont possibles pour gérer ce type de rumeurs malveillantes. Vous pouvez ne rien faire, aborder les choses en collectif avec beaucoup de recul, ou encore confronter avec doigté la personne qui colporte des ragots sur vous. Le mieux étant évidemment de vous adapter selon la nature et la gravité des propos, mais aussi selon votre personnalité et votre capacité à communiquer et prendre de la distance avec vos émotions.

Dans la situation d’Eva, il est surtout important de :

> Ne pas réagir à chaud, sur le coup de l’émotion.

> Prendre de la distance avec ce genre de commérages :
Vous le savez, prendre un poste à responsabilités, c’est prêter le flanc aux critiques et aux ragots. Vous avez fait/ faites peut être la même chose avec vos propres supérieurs hiérarchiques. C’est sûrement idiot, mais c’est humain, et vous ne pourrez jamais empêcher ce genre de comportement.

> Vous interroger sur les personnes qui vous font remonter ce genre d’informations malaisantes.
Non qu’elles soient forcément malveillantes, mais quel besoin ont-elles de vous répéter ces propos qui risquent fort de vous déplaire ? Vous pouvez, par exemple, stopper ce genre de remontées avec tact, en disant que vous préférez les ignorer car vous n’avez aucun intérêt à les connaître. Pensez par exemple à l’histoire des “3 tamis de Socrate” (que vous pouvez lire ci-dessous…)

> Enfin, peut-être est-il utile aussi, quand même, de vous interroger objectivement concernant votre comportement relationnel au travail et sur l’interprétation que les autres peuvent en faire.
Loin de nous l’idée de vous dire que vous devez le modifier, mais peut-être êtes-vous décalé(e) par rapport à la norme ou la culture d’entreprise ? En prendre conscience peut permettre de modifier ce qui peut à terme vous porter tort, mais peut aussi vous amener à assumer cette différence ou cette spécificité qui est la vôtre avec encore plus de panache !

——

Dans la Grèce ancienne, Socrate était reconnu pour sa sagesse. Un jour, le grand philosophe fut approché par une de ses connaissances qui courait vers lui tout excité.

– Socrate, écoute ce que je viens d’apprendre sur ton élève Platon !
– S’il te plait, calme-toi avant de parler, répondit Socrate, et demande-toi si ce que tu vas me dire passera trois tamis.
– Quels tamis ?
– Ce que tu as à dire au sujet de Platon, demande-toi : est-ce vrai ?
– Je n’en sais rien , répondit l’homme, j’en ai seulement entendu parler.
– Donc, tu ne sais pas, pour sûr, si c’est vrai ou non.
– Non, je ne sais pas, répondit l’homme.

Socrate sourit :
– Posons maintenant la deuxième question : ce que tu vas me dire est-il bon ?
– Non, au contraire…
– Donc, tu désires me dire quelque chose de mauvais au sujet de Platon sans être certain que ce soit vrai ?
L’homme commence à être un peu embarrassé.
– Néanmoins, ta nouvelle pourrait passer le troisième test : ce que tu vas me dire va-t-il être utile ?
L’homme secoua sa tête négativement.
– Donc, conclut Socrate, si ce que tu vas me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, alors pourquoi me le dire ?

Vous pouvez retrouver ce texte dans l’ouvrage de Christophe André, Et n’oublie pas d’être heureux (éditions Odile Jacob, 2016).