Résultats du micro-coaching : Savoir quand et comment proposer son aide
Votre réaction :
Réponses à l’étude de cas “Savoir quand et comment proposer son aide” > VOIR L’ÉNONCÉ DE L’ÉTUDE DE CAS
Vous décidez de les laisser se débrouiller et de ne plus les aider du tout. Après tout, c’est leur choix et cela vous permettra de terminer vos propres dossiers plus vite.
Votre réaction est compréhensible, car vous avez l’impression d’être rejeté quand vos conseils ne sont pas entendus, et vous pensez que les autres sont ingrats vous concernant. Cependant, si vous étiez prodigue en conseils, attention de ne pas tomber dans l’excès inverse et évitez si possible de vous braquer, car cela n’arrangera pas vos relations. Demandez vous plutôt pourquoi les personnes semblent hermétiques à vos propos et surtout pourquoi vous souhaitez absolument aider des personnes qui ne vous le demandent pas… Peut-être que les voir aller dans la mauvaise direction, ou “galérer” vous rend nerveux ? vous agace ? Aimeriez vous que les choses aillent plus vite ? N’est-ce pas votre propre sentiment de frustration ou d’impatience que vous souhaitez apaiser en conseillant autrui malgré lui ?
Vous décidez d’en parler à votre supérieur hiérarchique, en argumentant que ces comportements sont contraires à l’esprit d’équipe.
Comment comptez-vous vous y prendre ? Pensez vous que dire à votre chef “Je donne des conseils à mes collègues mais ils ne veulent jamais m’écouter” arrangera la situation ? Et que va faire votre supérieur face à cela ? Forcer les autres à vous écouter ? Vos relations vont en souffrir. Il est probable d’ailleurs que votre chef vous dise plutôt de les laisser se débrouiller s’ils ne souhaitent pas d’aide, et qu’il est préférable que vous vous concentriez sur votre travail, ce qui risque d’empirer votre frustration.
Vous vous dites qu’il est peut être préférable d’attendre que ce soit eux qui viennent vous voir s’ils ont besoin de vos conseils.
C’est sûrement la meilleure idée. Il est normal de vouloir aider quelqu’un que l’on pense en difficultés, mais si on le fait en donnant des conseils qui ne sont pas sollicités, on risque de se retrouver dans la position du “je-sais-tout” de service, ce qui peut s’avérer infantilisant et énervant pour ceux qui l’entourent.
Nous apprenons tous en faisant des “essais-erreurs-corrections”, et apprendre en suivant ce cycle est plus gratifiant qu’en suivant les conseils d’autrui. De plus, en donnant des conseils non sollicités, on impose à une personne sa propre vision des choses sans la laisser réfléchir par elle-même, et de fait, cette personne entend seulement “Ce que tu fais n’est pas bon / tu ne sais pas faire, je vais te dire comment faire”, ce qui peut être humiliant pour elle.
Nos conseils :
Dans la situation de Boris, il est donc important de :
> Laisser les autres faire le premier pas s’ils ont besoin d’aide, et éviter de leur donner des conseils non sollicités.
> Eventuellement, si on sent qu’une personne n’ose pas demander d’aide, ou si on est co-responsable de la tâche en question, ou encore dépendant de la bonne réalisation de cette tâche pour pouvoir soi-même avancer, on peut proposer son aide à la personne en disant par exemple : « J’ai l’impression que tu es en difficultés sur ce point et j’aimerais t’aider. Est-ce que tu veux qu’on regarde cela ensemble ? »
> Accepter que l’autre puisse refuser votre aide. Chacun est libre d’accepter ou de refuser ce qu’on lui propose.
> Se rappeler les collègues ont besoin d’autonomie. Et que l’autonomie, ce n’est pas faire tout tout seul. C’est savoir demander de l’aide aux bonnes personnes quand on en a besoin. Soyez une personne ressource, non une personne intrusive.
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Vous décidez de les laisser se débrouiller et de ne plus les aider du tout. Après tout, c’est leur choix et cela vous permettra de terminer vos propres dossiers plus vite.
Votre réaction est compréhensible, car vous avez l’impression d’être rejeté quand vos conseils ne sont pas entendus, et vous pensez que les autres sont ingrats vous concernant. Cependant, si vous étiez prodigue en conseils, attention de ne pas tomber dans l’excès inverse et évitez si possible de vous braquer, car cela n’arrangera pas vos relations. Demandez vous plutôt pourquoi les personnes semblent hermétiques à vos propos et surtout pourquoi vous souhaitez absolument aider des personnes qui ne vous le demandent pas… Peut-être que les voir aller dans la mauvaise direction, ou “galérer” vous rend nerveux ? vous agace ? Aimeriez vous que les choses aillent plus vite ? N’est-ce pas votre propre sentiment de frustration ou d’impatience que vous souhaitez apaiser en conseillant autrui malgré lui ?
Vous décidez d’en parler à votre supérieur hiérarchique, en argumentant que ces comportements sont contraires à l’esprit d’équipe.
Comment comptez-vous vous y prendre ? Pensez vous que dire à votre chef “Je donne des conseils à mes collègues mais ils ne veulent jamais m’écouter” arrangera la situation ? Et que va faire votre supérieur face à cela ? Forcer les autres à vous écouter ? Vos relations vont en souffrir. Il est probable d’ailleurs que votre chef vous dise plutôt de les laisser se débrouiller s’ils ne souhaitent pas d’aide, et qu’il est préférable que vous vous concentriez sur votre travail, ce qui risque d’empirer votre frustration.
Vous vous dites qu’il est peut être préférable d’attendre que ce soit eux qui viennent vous voir s’ils ont besoin de vos conseils.
C’est sûrement la meilleure idée. Il est normal de vouloir aider quelqu’un que l’on pense en difficultés, mais si on le fait en donnant des conseils qui ne sont pas sollicités, on risque de se retrouver dans la position du “je-sais-tout” de service, ce qui peut s’avérer infantilisant et énervant pour ceux qui l’entourent.
Nous apprenons tous en faisant des “essais-erreurs-corrections”, et apprendre en suivant ce cycle est plus gratifiant qu’en suivant les conseils d’autrui. De plus, en donnant des conseils non sollicités, on impose à une personne sa propre vision des choses sans la laisser réfléchir par elle-même, et de fait, cette personne entend seulement “Ce que tu fais n’est pas bon / tu ne sais pas faire, je vais te dire comment faire”, ce qui peut être humiliant pour elle.
Nos conseils :
Dans la situation de Boris, il est donc important de :
> Laisser les autres faire le premier pas s’ils ont besoin d’aide, et éviter de leur donner des conseils non sollicités.
> Eventuellement, si on sent qu’une personne n’ose pas demander d’aide, ou si on est co-responsable de la tâche en question, ou encore dépendant de la bonne réalisation de cette tâche pour pouvoir soi-même avancer, on peut proposer son aide à la personne en disant par exemple : « J’ai l’impression que tu es en difficultés sur ce point et j’aimerais t’aider. Est-ce que tu veux qu’on regarde cela ensemble ? »
> Accepter que l’autre puisse refuser votre aide. Chacun est libre d’accepter ou de refuser ce qu’on lui propose.
> Se rappeler les collègues ont besoin d’autonomie. Et que l’autonomie, ce n’est pas faire tout tout seul. C’est savoir demander de l’aide aux bonnes personnes quand on en a besoin. Soyez une personne ressource, non une personne intrusive.
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» (À distance) : 3-4 févr. 2025
» Pau : 10-11 févr. 2025
» Rennes : 27-28 févr. 2025
» Angers : 3-4 mars 2025
» Toulouse : 10-11 mars 2025
» La Rochelle : 17-18 mars 2025
» Caen : 27-28 mars 2025
» Paris : 31 mars & 1 avril 2025