Résultats du micro-coaching : Gérer une collègue qui se plaint tout le temps

Publié le 20/09/2024 dans Résultats

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SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous l’écoutez d’une oreille, en faisant “hum hum” de temps en temps et en montrant ostensiblement que vous faites autre chose en même temps.

Apparemment votre attitude n’est pas assez claire car Viviane continue donc de parler une bonne partie de la matinée, jusqu’à la pause déjeuner en fait. Puis elle vous suit au self, aux toilettes… A 14h, vous n’en pouvez plus et vous finissez par lui dire sèchement “Excuse moi mais là je dois vraiment travailler”. Elle vous répond “Haaaaa oui, moi aussi je suis débordée ! D’ailleurs ce n’est pas normal, tu te rends compte… etc.”. A 17h, vous partez enfin en bénissant le jour de télétravail du lendemain.

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous finissez par la couper assez sèchement : “Bon, on peut bosser là ? Parce que ce n’est vraiment pas le moment de bavarder, on a du travail à n’en plus finir”. 

Vous obtenez ce que vous voulez : du silence, au prix cependant d’un certain sentiment de culpabilité de votre part, car vous voyez bien que Viviane n’est pas très bien depuis votre remarque. Soudain, vers 11h, elle vous dit qu’elle n’est pas très bien et qu’elle va rentrer chez elle. Puis vous apprenez par votre manager qu’elle est en arrêt maladie pour une semaine…

 

 

 

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous l’écoutez puis répondez “Je comprends, ce doit être difficile. Mais là je dois travailler sur le dossier X, qui me “prend la tête”. Tu peux m’aider ?”

Viviane vous dit avec un air désolé : “Aaaah non, je suis désolée, je n’ai vraiment pas le temps, je dois travailler sur le dossier Y”. Vous lui répondez “Bon, d’accord, je vais essayer d’avancer alors, dis moi quand tu seras dispo pour me filer un coup de main”. Du coup, Viviane vous fiche une paix royale pendant toute la journée… 

 

 

 

 

 

Nos conseils :

Dans la situation de Doria, il est donc important de :

> Stopper la logorrhée verbale de Viviane.
Ne rien dire en faisant autre chose peut en effet ne pas marcher, car Viviane peut tout à fait ne pas décrypter votre langage non verbal signifiant “je ne suis pas à l’écoute” (puisqu’elle-même ne l’est pas). A terme, cela risque de vous agacer, vous amenant à adopter des comportements agressifs ou fuyants.

> Éviter de donner des conseils. :
Soit ces conseils ne seront de toutes façons pas suivis, et vous aurez perdu de l’énergie pour rien, soit la personne va suivre tous vos conseils à la lettre, et vous risquez de créer une relation de dépendance avec elle, ce que, je vous l’assure, vous ne souhaitez absolument pas ! A la limite, vous pouvez répondre de manière humoristique, par l’absurde par exemple : “Tu sais, tu devrais tuer tes enfants et ton mari ! Parce qu’apparemment ils sont tous très pénibles !”. Cela aura le mérite de détendre un peu l’atmosphère, mais sans relancer Viviane. Il sera alors plus facile, peut être, d’enchainer avec “Bon, allez, il faut que je me remette au travail !”

> Ne pas culpabiliser si jamais vous finissez par parler sèchement (comme dans la deuxième option). Il est normal qu’au bout d’un moment vous vous montriez plus offensif, surtout si vous avez essayé la méthode “soft” pendant un moment. L’idée est peut être de trouver une façon de gérer la situation avant d’en arriver là.

> Donner un peu d’empathie, mais sans relancer la conversation là dessus. L’idéal est de dire “Oui, je vois, ça doit être dur”. Le mieux est ensuite d’enchainer avec une demande concrète, comme on peut le voir dans la 3ème option. Cela permet de recentrer le sujet assez commodément. Vous pouvez demander de l’aide (c’est valorisant pour l’autre, même s’il y a de grandes chances qu’il ait soudain autre chose à faire…), mais vous pouvez aussi dire  : “Est-ce que tu me disais ça pour me demander quelque chose ?”. L’idée est d’amener la personne à se positionner/réfléchir en la ramenant vers quelque chose de concret et factuel au lieu de la maintenir dans sa victimisation.

> Si jamais vous “le sentez”, vous pouvez aussi reformuler tout ce qu’elle vous dit de manière lapidaire : “Dis donc apparemment rien ne va dans ta vie : ton mari, tes enfants, tes parents, ta maison, ton chien… tu t’en rends compte ?”. Cela peut permettre d’ouvrir le dialogue de manière plus profonde, et plus constructive. Dans ce cas-là, évitez à tout prix tout conseil, tout jugement, toute “morale” : contentez vous de reformuler ce qu’elle vous dit, et de poser des questions pour l’amener à réfléchir et à trouver ses propres solutions. Cela exige beaucoup de doigté et de patience, mais peut vraiment contribuer à changer votre relation.

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Vous l’écoutez d’une oreille, en faisant “hum hum” de temps en temps et en montrant ostensiblement que vous faites autre chose en même temps.

Apparemment votre attitude n’est pas assez claire car Viviane continue donc de parler une bonne partie de la matinée, jusqu’à la pause déjeuner en fait. Puis elle vous suit au self, aux toilettes… A 14h, vous n’en pouvez plus et vous finissez par lui dire sèchement “Excuse moi mais là je dois vraiment travailler”. Elle vous répond “Haaaaa oui, moi aussi je suis débordée ! D’ailleurs ce n’est pas normal, tu te rends compte… etc.”. A 17h, vous partez enfin en bénissant le jour de télétravail du lendemain.

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous finissez par la couper assez sèchement : “Bon, on peut bosser là ? Parce que ce n’est vraiment pas le moment de bavarder, on a du travail à n’en plus finir”.

Vous obtenez ce que vous voulez : du silence, au prix cependant d’un certain sentiment de culpabilité de votre part, car vous voyez bien que Viviane n’est pas très bien depuis votre remarque. Soudain, vers 11h, elle vous dit qu’elle n’est pas très bien et qu’elle va rentrer chez elle. Puis vous apprenez par votre manager qu’elle est en arrêt maladie pour une semaine…

SCÉNARIO  Scenario 1 Etude de cas Microcoaching - Institut François Bocquet

Vous l’écoutez puis répondez “Je comprends, ce doit être difficile. Mais là je dois travailler sur le dossier X, qui me “prend la tête”. Tu peux m’aider ?”

Viviane vous dit avec un air désolé : “Aaaah non, je suis désolée, je n’ai vraiment pas le temps, je dois travailler sur le dossier Y”. Vous lui répondez “Bon, d’accord, je vais essayer d’avancer alors, dis moi quand tu seras dispo pour me filer un coup de main”. Du coup, Viviane vous fiche une paix royale pendant toute la journée… 

Nos conseils :

Dans la situation de Doria, il est donc important de :

> Stopper la logorrhée verbale de Viviane.
Ne rien dire en faisant autre chose peut en effet ne pas marcher, car Viviane peut tout à fait ne pas décrypter votre langage non verbal signifiant “je ne suis pas à l’écoute” (puisqu’elle-même ne l’est pas). A terme, cela risque de vous agacer, vous amenant à adopter des comportements agressifs ou fuyants.

> Éviter de donner des conseils. :
Soit ces conseils ne seront de toutes façons pas suivis, et vous aurez perdu de l’énergie pour rien, soit la personne va suivre tous vos conseils à la lettre, et vous risquez de créer une relation de dépendance avec elle, ce que, je vous l’assure, vous ne souhaitez absolument pas ! A la limite, vous pouvez répondre de manière humoristique, par l’absurde par exemple : “Tu sais, tu devrais tuer tes enfants et ton mari ! Parce qu’apparemment ils sont tous très pénibles !”. Cela aura le mérite de détendre un peu l’atmosphère, mais sans relancer Viviane. Il sera alors plus facile, peut être, d’enchainer avec “Bon, allez, il faut que je me remette au travail !”

> Ne pas culpabiliser si jamais vous finissez par parler sèchement (comme dans la deuxième option). Il est normal qu’au bout d’un moment vous vous montriez plus offensif, surtout si vous avez essayé la méthode “soft” pendant un moment. L’idée est peut être de trouver une façon de gérer la situation avant d’en arriver là.

> Donner un peu d’empathie, mais sans relancer la conversation là dessus. L’idéal est de dire “Oui, je vois, ça doit être dur”. Le mieux est ensuite d’enchainer avec une demande concrète, comme on peut le voir dans la 3ème option. Cela permet de recentrer le sujet assez commodément. Vous pouvez demander de l’aide (c’est valorisant pour l’autre, même s’il y a de grandes chances qu’il ait soudain autre chose à faire…), mais vous pouvez aussi dire  : “Est-ce que tu me disais ça pour me demander quelque chose ?”. L’idée est d’amener la personne à se positionner/réfléchir en la ramenant vers quelque chose de concret et factuel au lieu de la maintenir dans sa victimisation.

> Si jamais vous “le sentez”, vous pouvez aussi reformuler tout ce qu’elle vous dit de manière lapidaire : “Dis donc apparemment rien ne va dans ta vie : ton mari, tes enfants, tes parents, ta maison, ton chien… tu t’en rends compte ?”. Cela peut permettre d’ouvrir le dialogue de manière plus profonde, et plus constructive. Dans ce cas-là, évitez à tout prix tout conseil, tout jugement, toute “morale” : contentez vous de reformuler ce qu’elle vous dit, et de poser des questions pour l’amener à réfléchir et à trouver ses propres solutions. Cela exige beaucoup de doigté et de patience, mais peut vraiment contribuer à changer votre relation.