Résultats du micro-coaching : Ecourter une réunion tardive
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Vous demandez à votre directrice si votre présence est réellement indispensable. Elle vous répond d’un ton lapidaire : « Oui bien sûr ! ». Vous restez donc.
Votre démarche est constructive, car votre question est un bon point de départ pour interroger la pertinence de votre présence à cette réunion. L’inconvénient, c’est que face à la réponse ferme et laconique de votre directrice, vous n’avez pas osé aller plus loin. Peut-être qu’au lieu de poser une question fermée (« Ma présence est-elle indispensable ? »), vous auriez pu poser une question plus ouverte (« En quoi ma présence est-elle indispensable ? »). Cela aurait peut être facilité l’émergence de solutions alternative. Par exemple, si votre présence était nécessaire pour rédiger le CR, vous auriez pu demander à une autre personne présente de le rédiger, donner une trame à remplir en fonction de l’ordre du jour, enregistrer la séance de façon à faire le CR le lendemain, vous arranger avec un collègue pour qu’il reste à votre place… Et si c’était pour assister et donner les bonnes informations à votre directrice, vous auriez pu lui faire un brief avant le CODIR etc.
Vous précisez à Véronique que ce soir vous aviez déjà un engagement prévu à 18h30 et que vous ne pourrez donc rester après 18h15.
Cette solution est certainement la proposition la plus affirmée. Tout d’abord, vous n’avez pas à vous justifier quant aux activités que vous faites à l’extérieur du travail, surtout si c’est hors de vos horaires de travail ! Ensuite, vous ne souhaitez pas ne pas assister à la réunion, vous précisez seulement vos limites quant à votre présence.
Vous auriez aussi pu dire : « Excusez-moi, j’ai une autre obligation de prévue à 18h30 ». C’est une formule qui induit une notion de confidentialité difficile à transgresser (si vous formulez les choses ainsi, votre directrice ne cherchera pas à en savoir plus). Vous pouvez ajouter, si on vous demande plus d’explications : « C’est quelque chose que je m’étais engagé.e à faire avant que cette réunion soit prévue, et c’est important pour moi de respecter mes engagements ».
Quasiment imparable !
Après, évidemment, il est possible que votre directrice ne soit pas très contente de votre départ à 18h15. Mais dites-vous seulement que vous ne pouvez pas lui faire plaisir à tous les coups et qu’il n’y a que vous qui pouvez poser certaines priorités ! Peut-être pouvez vous préciser qu’il serait préférable, la prochaine fois, de prévoir cette réunion plus tôt dans la journée, ou de demander en amont les disponibilités de chacun.
Vous expliquez à votre directrice que vous avez des problèmes de couple, et qu’il est important pour vous de passer plus de temps avec votre conjointe.
Cette solution n’est peut-être pas la plus adaptée, car cela fait intervenir une problématique très personnelle et intime. Cela ne signifie pas que vous ne deviez pas le dire à un moment à votre directrice si vous en ressentez le besoin, ou pour poser vos limites, mais peut être à une autre occasion, comme lors d’un entretien annuel ou professionnel par exemple. Là, ce peut être une démarche maladroite, qui peut, par exemple, remettre en cause votre motivation ou votre engagement aux yeux de votre directrice.
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Vous demandez à votre directrice si votre présence est réellement indispensable. Elle vous répond d’un ton lapidaire : « Oui bien sûr ! ». Vous restez donc.
Votre démarche est constructive, car votre question est un bon point de départ pour interroger la pertinence de votre présence à cette réunion. L’inconvénient, c’est que face à la réponse ferme et laconique de votre directrice, vous n’avez pas osé aller plus loin. Peut-être qu’au lieu de poser une question fermée (« Ma présence est-elle indispensable ? »), vous auriez pu poser une question plus ouverte (« En quoi ma présence est-elle indispensable ? »). Cela aurait peut être facilité l’émergence de solutions alternative. Par exemple, si votre présence était nécessaire pour rédiger le CR, vous auriez pu demander à une autre personne présente de le rédiger, donner une trame à remplir en fonction de l’ordre du jour, enregistrer la séance de façon à faire le CR le lendemain, vous arranger avec un collègue pour qu’il reste à votre place… Et si c’était pour assister et donner les bonnes informations à votre directrice, vous auriez pu lui faire un brief avant le CODIR etc.
Vous précisez à Véronique que ce soir vous aviez déjà un engagement prévu à 18h30 et que vous ne pourrez donc rester après 18h15.
Cette solution est certainement la proposition la plus affirmée. Tout d’abord, vous n’avez pas à vous justifier quant aux activités que vous faites à l’extérieur du travail, surtout si c’est hors de vos horaires de travail ! Ensuite, vous ne souhaitez pas ne pas assister à la réunion, vous précisez seulement vos limites quant à votre présence.
Vous auriez aussi pu dire : « Excusez-moi, j’ai une autre obligation de prévue à 18h30 ». C’est une formule qui induit une notion de confidentialité difficile à transgresser (si vous formulez les choses ainsi, votre directrice ne cherchera pas à en savoir plus). Vous pouvez ajouter, si on vous demande plus d’explications : « C’est quelque chose que je m’étais engagé.e à faire avant que cette réunion soit prévue, et c’est important pour moi de respecter mes engagements ».
Quasiment imparable !
Après, évidemment, il est possible que votre directrice ne soit pas très contente de votre départ à 18h15. Mais dites-vous seulement que vous ne pouvez pas lui faire plaisir à tous les coups et qu’il n’y a que vous qui pouvez poser certaines priorités ! Peut-être pouvez vous préciser qu’il serait préférable, la prochaine fois, de prévoir cette réunion plus tôt dans la journée, ou de demander en amont les disponibilités de chacun.
Vous expliquez à votre directrice que vous avez des problèmes de couple, et qu’il est important pour vous de passer plus de temps avec votre conjointe.
Cette solution n’est peut-être pas la plus adaptée, car cela fait intervenir une problématique très personnelle et intime. Cela ne signifie pas que vous ne deviez pas le dire à un moment à votre directrice si vous en ressentez le besoin, ou pour poser vos limites, mais peut être à une autre occasion, comme lors d’un entretien annuel ou professionnel par exemple. Là, ce peut être une démarche maladroite, qui peut, par exemple, remettre en cause votre motivation ou votre
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