Réponses à l’étude de cas : Demander plus d’autonomie
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Vous lui envoyez un mail où vous abordez ce problème d’efficacité en détails, suggérez quelques pistes et lui demandez RDV le lendemain pour en parler avec elle.
Cette solution est très bonne : d’abord, vous abordez seulement le problème d’efficacité (et non directement son besoin de contrôle) et vous proposez tout de suite des solutions, ce qui montre que vous n’êtes pas là que pour vous plaindre d’un dysfonctionnement, mais aussi pour le résoudre. Le fait de le faire par écrit, et de demander d’en parler plus tard, à tête reposée, est aussi une bonne idée, car cela lui permet justement de réfléchir à vos solutions de son côté. Vous pouvez écrire dans le mail que ce sont des « points de départ » pour une réflexion plus approfondie ensemble par exemple, et si elle est d’accord, que vous désirez valider avec elle une période de test pour voir si ça fonctionne (sachant que si le « test » fonctionne, cela rentrera naturellement dans la nouvelle routine et elle ne remettra certainement pas en question une organisation qui marche et qui lui demande moins d’efforts !)
Vous allez la voir un matin à son arrivée, pour lui demander plus de marge de manœuvre, en arguant que le directeur précédent vous laissait beaucoup plus d’autonomie.
Ce n’est pas la meilleure manière de s’y prendre. Déjà, vous en parlez de manière impromptue, à son arrivée, alors que vous n’êtes pas sûre de capter totalement son attention. Elle peut très bien vous dire « Ce n’est pas le bon moment pour discuter, j’ai beaucoup de choses à faire ». Ensuite, attention à ne pas la comparer à son prédécesseur, c’est toujours maladroit de faire ça, elle peut toujours vous répondre : « on m’a justement de mettre un peu d’ordre dans le bazar que mon précédesseur a laissé ! ».
Vous préférez y aller petit à petit et profitez d’un de ses bons jours pour lui demander de pouvoir, déjà, gérer seule le dossier Durand que vous connaissez bien.
C’est une alternative possible, et qui peut marcher. Si le dossier Durand se passe bien, cela la mettra sûrement en confiance pour vous confier plus de missions en autonomie. Attention cependant, parce qu’il faut déjà qu’elle accepte votre demande (le fait de partir d’un dysfonctionnement, comme dans la solution 1 rend les demandes plus efficaces) : si ça se trouve, ce dossier Durand l’intéresse aussi ! Et puis vous n’abordez pas le fond du problème en faisant ainsi : votre besoin d’autonomie, et le fait que les salariés sont insatisfaits du délai de réponse à leurs demandes. Enfin, une fois le dossier Durand terminé, il faudra renouveler votre demande sur un autre dossier ou une autre mission ou… parler du fond du problème… Cela demandera donc plusieurs phases de négociation plutôt qu’une seule « une bonne fois pour toutes ».
Nos conseils :
Dans la situation de Dorine, il est donc important de :
> Bien partir du dysfonctionnement réel et factuel pour argumenter votre demande, plutôt que de votre sentiment, ou pire, de sa tendance à vous fliquer.
> Laisser à votre manager un sentiment de contrôle : ce besoin de maîtrise le rassure donc il est important de fixer des règles claires avec lui sur votre marge de manœuvre, et de lui laisser évidemment le soin de valider chaque point.
> Lui proposer de lui faire un reporting précis et régulier des décisions que vous avez prises en autonomie, du moins dans un premier temps.
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Vous lui envoyez un mail où vous abordez ce problème d’efficacité en détails, suggérez quelques pistes et lui demandez RDV le lendemain pour en parler avec elle.
Cette solution est très bonne : d’abord, vous abordez seulement le problème d’efficacité (et non directement son besoin de contrôle) et vous proposez tout de suite des solutions, ce qui montre que vous n’êtes pas là que pour vous plaindre d’un dysfonctionnement, mais aussi pour le résoudre. Le fait de le faire par écrit, et de demander d’en parler plus tard, à tête reposée, est aussi une bonne idée, car cela lui permet justement de réfléchir à vos solutions de son côté. Vous pouvez écrire dans le mail que ce sont des « points de départ » pour une réflexion plus approfondie ensemble par exemple, et si elle est d’accord, que vous désirez valider avec elle une période de test pour voir si ça fonctionne (sachant que si le « test » fonctionne, cela rentrera naturellement dans la nouvelle routine et elle ne remettra certainement pas en question une organisation qui marche et qui lui demande moins d’efforts !)
Vous allez la voir un matin à son arrivée, pour lui demander plus de marge de manœuvre, en arguant que le directeur précédent vous laissait beaucoup plus d’autonomie.
Ce n’est pas la meilleure manière de s’y prendre. Déjà, vous en parlez de manière impromptue, à son arrivée, alors que vous n’êtes pas sûre de capter totalement son attention. Elle peut très bien vous dire « Ce n’est pas le bon moment pour discuter, j’ai beaucoup de choses à faire ». Ensuite, attention à ne pas la comparer à son prédécesseur, c’est toujours maladroit de faire ça, elle peut toujours vous répondre : « on m’a justement de mettre un peu d’ordre dans le bazar que mon précédesseur a laissé ! ».
Vous préférez y aller petit à petit et profitez d’un de ses bons jours pour lui demander de pouvoir, déjà, gérer seule le dossier Durand que vous connaissez bien.
C’est une alternative possible, et qui peut marcher. Si le dossier Durand se passe bien, cela la mettra sûrement en confiance pour vous confier plus de missions en autonomie. Attention cependant, parce qu’il faut déjà qu’elle accepte votre demande (le fait de partir d’un dysfonctionnement, comme dans la solution 1 rend les demandes plus efficaces) : si ça se trouve, ce dossier Durand l’intéresse aussi ! Et puis vous n’abordez pas le fond du problème en faisant ainsi : votre besoin d’autonomie, et le fait que les salariés sont insatisfaits du délai de réponse à leurs demandes. Enfin, une fois le dossier Durand terminé, il faudra renouveler votre demande sur un autre dossier ou une autre mission ou… parler du fond du problème… Cela demandera donc plusieurs phases de négociation plutôt qu’une seule « une bonne fois pour toutes ».
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> Bien partir du dysfonctionnement réel et factuel pour argumenter votre demande, plutôt que de votre sentiment, ou pire, de sa tendance à vous fliquer.
> Laisser à votre manager un sentiment de contrôle : ce besoin de maîtrise le rassure donc il est important de fixer des règles claires avec lui sur votre marge de manœuvre, et de lui laisser évidemment le soin de valider chaque point.
> Lui proposer de lui faire un reporting précis et régulier des décisions que vous avez prises en autonomie, du moins dans un premier temps.
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