Réponses à l’étude de cas : Répondre à des attaques larvées avec assertivité
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Vous ne dites rien. Elle se calmera bien quand elle verra que ces remarques ne vous touchent pas. Et vous lui souriez même, pour montrer votre sérénité.
L’inconvénient est que le comportement de Sarah ne cesse pas. Au contraire il s’amplifie : elle passe de petites remarques ironiques à des moqueries de plus en plus ouvertes et agressives. Les autres collègues ne mouftent pas. Quand vous finissez par réagir en lui demandant d’arrêter ce type de remarques, elle vous dit “Oh ça va, je rigole, je vois que Madame Parfaite n’a pas le sens de l’humour”. Au bout d’un moment, ces comportements malveillants finissent par vous miner et vous démotiver durablement.
Vous lui demandez “Miss Parfaite ? Qu’est-ce que tu entends par là exactement ? J’ai hâte de savoir ce qui me vaut un tel surnom…”
Sarah répond en restant évasive : “Oh, je me comprends…”. Donc vous insistez : “Allez vas-y, explique, j’ai vraiment envie de rire moi aussi puisqu’apparemment c’est très drôle”. Les autres collègues commencent à baisser le nez et ne sourient plus du tout et Sarah elle-même ne dit plus grand-chose à part bafouiller “Oh, tu sais, c’était juste pour rigoler, enfin, bon…”. Après un silence un peu long ou plus personne ne dit rien, vous finissez par dire “Bon, et bien, je vais retourner travailler et je vais vous laisser rire alors”. Sarah ne recommencera jamais ce type de comportement, et gardera une certaine distance de sécurité avec vous. Même si vous savez bien qu’elle ne vous aime pas beaucoup, elle cesse ses tentatives de destabilisation et vous finissez par cohabiter sans heurt.
Cela fait plusieurs fois qu’elle fait ce type de remarque ambiguë donc vous lui demandez : “C’est quoi ton problème exactement avec moi Sarah ?”
Sarah vous répond “Je n’ai absolument aucun problème, par contre toi tu en as un je trouve. Je te trouve super agressive tout d’un coup, alors que je n’ai rien dit de bien méchant. Si madame n’a pas d’auto-dérision ce n’est pas ma faute !”. Sa réponse vous agace prodigieusement, mais comme vous ne voulez pas faire un esclandre devant tout
le monde, vous décidez d’aller vous calmer dans votre bureau. Peu après, en réunion, Sarah fait une remarque négative sur une tâche que vous avez faite (sans citer votre nom, mais tout le monde sait très bien qui est visé) et là, vous explosez, ce qui vous vaut un recadrage de la part de votre supérieur hiérarchique, qui vous demande d’apprendre à vous maîtriser, et de savoir faire profil bas quand quelqu’un pointe l’une de vos erreurs…
Nos conseils :
Dans la situation de Fanny, il est donc important de :
> Ne pas faire “comme si vous ne voyiez rien” en ne réagissant pas à ce type de comportement.
Le mobbing (ou harcèlement collectif au travail) est une pratique courante dans des équipes dysfonctionnelles : une personne (souvent nouvelle dans le service, ou “différente”) est désignée comme victime et subit des attaques, légères au début, et qui parfois prennent de l’ampleur. Ces attaques sont souvent ambiguës, larvées au début, ce qui rend leur “gestion” compliquée (de même que le fait d’en parler à la hiérarchie car il n’y a rien de clairement explicite, ou de faits précis). Souvent, ce phénomène est mené par une personne qui a un certain leadership dans l’équipe. En général les autres collègues laissent faire, car personne ne souhaite devenir la prochaine victime… Le fait de ne rien dire passe pour de la passivité, et donc une acceptation implicite de la situation, ce qui autorise les personnes à augmenter l’intensité du harcèlement.
> Si la victime réagit en étant elle-même agressive (comme dans la 3 e option), ce comportement est utilisé contre elle, pour “prouver” sa culpabilité et donc légitimer le rejet de l’équipe.
> Il faut donc adopter une attitude intermédiaire : réagir avec assertivité et sans agressivité.
La victime doit implicitement montrer qu’elle a très bien compris ce qui se passe, mais sans attaquer qui que ce soit. Demander “naïvement” des explications sur la remarque déplacée est une bonne façon de faire : “Quand tu dis Miss parfaite, qu’est-ce que tu entends par là exactement ? Parce que personnellement j’ai l’impression que c’est ironique, mais je peux me tromper”. Expliciter ce qui est implicite peut également être une bonne façon de gérer ces situations : “Quand vous dites cela, j’ai l’impression d’entendre du mépris. Est-ce que c’est le cas ?”
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Vous ne dites rien. Elle se calmera bien quand elle verra que ces remarques ne vous touchent pas. Et vous lui souriez même, pour montrer votre sérénité.
L’inconvénient est que le comportement de Sarah ne cesse pas. Au contraire il s’amplifie : elle passe de petites remarques ironiques à des moqueries de plus en plus ouvertes et agressives. Les autres collègues de mouftent pas. Quand vous finissez par réagir en lui demandant d’arrêter ce type de remarques, elle vous dit “Oh ça va, je rigole, je vois que Madame Parfaite n’a pas le sens de l’humour”. Au bout d’un moment, ces comportements malveillants finissent par vous miner et vous démotiver durablement.
Vous lui demandez “Miss Parfaite ? Qu’est-ce que tu entends par là exactement ? J’ai hâte de savoir ce qui me vaut un tel surnom…”
Sarah répond en restant évasive : “Oh, je me comprends…”. Donc vous insistez : “Allez vas-y, explique, j’ai vraiment envie de rire moi aussi puisqu’apparemment c’est très drôle”. Les autres collègues commencent à baisser le nez et ne sourient plus du tout et Sarah elle-même ne dit plus grand-chose à part bafouiller “Oh, tu sais, c’était juste pour rigoler, enfin, bon…”. Après un silence un peu long ou plus personne ne dit rien, vous finissez par dire “Bon, et bien, je vais retourner travailler et je vais vous laisser rire alors”. Sarah ne recommencera jamais ce type de comportement, et gardera une certaine distance de sécurité avec vous. Même si vous savez bien qu’elle ne vous aime pas beaucoup, elle cesse ses tentatives de destabilisation et vous finissez par cohabiter sans heurt.
Cela fait plusieurs fois qu’elle fait ce type de remarque ambiguë donc vous lui demandez : “C’est quoi ton problème exactement avec moi Sarah ?”
Sarah vous répond “Je n’ai absolument aucun problème, par contre toi tu en as un je trouve. Je te trouve super agressive tout d’un coup, alors que je n’ai rien dit de bien méchant. Si madame n’a pas d’auto-dérision ce n’est pas ma faute !”. Sa réponse vous agace prodigieusement, mais comme vous ne voulez pas faire un esclandre devant tout le monde, vous décidez d’aller vous calmer dans votre bureau. Peu après, en réunion, Sarah fait une remarque négative sur une tâche que vous avez faite (sans citer votre nom, mais tout le monde sait très bien qui est visé) et là, vous explosez, ce qui vous vaut un recadrage de la part de votre supérieur hiérarchique, qui vous demande d’apprendre à vous maîtriser, et de savoir faire profil bas quand quelqu’un pointe l’une de vos erreurs…
Nos conseils :
Dans la situation de Fanny, il est donc important de :
> Ne pas faire “comme si vous ne voyiez rien” en ne réagissant pas à ce type de comportement.
Le mobbing (ou harcèlement collectif au travail) est une pratique courante dans des équipes dysfonctionnelles : une personne (souvent nouvelle dans le service, ou “différente”) est désignée comme victime et subit des attaques, légères au début, et qui parfois prennent de l’ampleur. Ces attaques sont souvent ambiguës, larvées au début, ce qui rend leur “gestion” compliquée (de même que le fait d’en parler à la hiérarchie car il n’y a rien de clairement explicite, ou de faits précis). Souvent, ce phénomène est mené par une personne qui a un certain leadership dans l’équipe. En général les autres collègues laissent faire, car personne ne souhaite devenir la prochaine victime… Le fait e ne rien dire passe pour de la passivité, et donc une acceptation implicite de la situation, ce qui autorise les personnes à augmenter l’intensité du harcèlement.
> Si la victime réagit en étant elle-même agressive (comme dans la 3 e option), ce comportement est utilisé contre elle, pour “prouver” sa culpabilité et donc légitimer le rejet de l’équipe.
> Il faut donc adopter une attitude intermédiaire : réagir avec assertivité et sans agressivité.
La victime doit implicitement montrer qu’elle a très bien compris ce qui se passe, mais sans attaquer qui que ce soit. Demander “naïvement” des explications sur la remarque déplacée est une bonne façon de faire : “Quand tu dis Miss parfaite, qu’est-ce que tu entends par là exactement ? Parce que personnellement j’ai l’impression que c’est ironique, mais je peux me tromper”. Expliciter ce qui est implicite peut également être une bonne façon de gérer ces situations : “Quand vous dites cela, j’ai l’impression d’entendre du mépris. Est-ce que c’est le cas ?”
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