RÉSULTATS Micro-coaching “6 conseils pour critiquer sans blesser”
➜ La bonne réponse est la réponse c) :
C’est dangereux : Fabien peut retourner la situation à son avantage en argumentant que visiblement, les retards n’empêchent pas les bons résultats.
On pourrait dans un premier temps penser que Jean utilise une bonne technique en complimentant son collaborateur avant de le recadrer, mais c’est en effet assez risqué. Il vaut mieux en effet, terminer sur une note positive (en rassurant l’autre sur la confiance qu’on lui porte par exemple) que commencer par une note positive.
D’abord, Fabien peut en effet choisir de ne pas “entendre” la critique, et de ne rester que sur le compliment : il aurait des raisons de le faire puisque Jean met avant toutes choses ses compétences techniques en valeur !
Ensuite, Fabien peut aussi choisir de ne pas entendre le compliment et de se focaliser sur la critique. Dans ce cas-là, le compliment aura été inutile, “gâché”, voire même contre-productif. En effet, l’ascenseur émotionnel dans le sens positif ==> négatif n’est pas à l’avantage de Jean, et en outre Fabien peut aussi se sentir (mal) manipulé et s’énerver.
Enfin, il y a aussi des risques, si Jean utilise souvent cette technique, que ses collègues s’attendent systématiquement à essuyer une critique dès qu’il fera un compliment, ce qui est assez désagréable.
Un conseil donc : ne mélangez pas les critiques positives et les critiques négatives. Si vous formulez correctement vos remarques, il n’y a aucune raison de les “enrober” avec de la pommade (et ce même si votre interlocuteur est très narcissique) !
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