5 bonnes raisons de demander de l’aide
Découvrez les conseils et astuces MICRO-COACHING
MINI-EXERCICE
Lisez attentivement les demandes suivantes. Quelle est celle qui vous donne le plus envie de répondre “oui” et pourquoi ?
A/ Myriam dit : “Je n’arrive vraiment pas à boucler le dossier Martin. De toutes façons, c’est toujours pareil, c’est toujours sur moi que ça tombe ! Un dossier mal préparé ? Il est pour moi ! Enfin, bref… tu peux m’aider à le finir ?”
B/ Pierre dit : “Excuse-moi, je suis désolé de te déranger, j’aurais aimé te demander un petit service. Enfin, si tu es pris ce n’est pas grave, je peux repasser plus tard. C’est juste le dossier Martin qui me pose un petit problème…”
C/ Clarisse dit : “Je peux te parler d’un truc important ? J’ai un souci dans la partie chiffrée du dossier Martin, je n’arrive pas à retomber sur les bons chiffres. Je suis ennuyée de te demander ça mais j’ai besoin de ton aide, car tu connais bien ce dossier. Quand peux-tu me consacrer 15 minutes ?”
Cliquer ici pour voir les résultats
La demande la plus “efficace” est la demande C/.
➜ La demande A/ est un condensé de plaintes auto-centrées, ce qui peut se révéler énervant pour l’interlocuteur. Myriam semble en effet centrée sur elle-même, et ne prête aucune attention à la personne à qui elle parle. C’est une demande qui n’est ni valorisante, ni formulée positivement, ni vraiment claire finalement : on ne sait pas ce qui cloche exactement dans ce “dossier mal préparé” (on peut d’ailleurs se demander si c’est le dossier qui est vraiment mal préparé…).
➜ La demande B/ pèche par excès de timidité, induisant une attitude très soumise, effacée. D’abord, Pierre s’excuse de déranger, alors même qu’il n’est pas sûr de vraiment déranger son interlocuteur. Ensuite, il abuse du terme “petit” : un “petit service”, un “petit problème”… Le problème c’est que son interlocuteur risque justement de juger que son problème n’est pas très important puisqu’il est “petit”. Du coup, la demande de Pierre risque de passer aux oubliettes, et ce dernier perdra peut-être le peu de courage qu’il avait réussi à rassembler pour faire cette demande peu convaincante… Cette demande est typique des personnes qui manquent de confiance en elles, mais qui, par leur comportement effacé, conditionnent leurs interlocuteurs à ne pas leur donner d’importance.
➜ La demande C/ semble donc être la plus assertive (affirmée, mais sans agressivité sous-jacente). D’abord, Clarisse insiste sur le fait que sa demande est importante : si elle ne l’était pas, elle ne dérangerait pas son collègue. Ensuite, elle est plus précise que les autres demandes : on sait enfin ce qui ne va pas dans ce dossier Martin ! De plus, Clarisse n’hésite pas à verbaliser son ressenti face à cette demande, on sent qu’elle aurait préféré ne pas avoir à faire cette demande, mais qu’elle a vraiment besoin d’aide. Elle ne se dévalorise pas non plus. De plus, sa demande est assez gratifiante pour l’autre (“tu connais bien ce dossier”) sans non plus tomber dans la flatterie. Enfin, elle ne s’impose pas mais fait sa demande avec subtilité : elle ne demande pas SI on peut l’aider, mais QUAND on peut le faire.
Découvrez la formation “S'affirmer en situation professionnelle : les clés de l'assertivité”
» (À distance) : 3-4 févr. 2025
» Pau : 10-11 févr. 2025
» Rennes : 27-28 févr. 2025
» Angers : 3-4 mars 2025
» Toulouse : 10-11 mars 2025
» La Rochelle : 17-18 mars 2025
» Caen : 27-28 mars 2025
» Paris : 31 mars & 1 avril 2025