5 clefs pour reconnaître les différents visages du stress

Publié le 04/02/2020 dans MICRO-COACHING Efficacité - Gestion du temps


Le stress est devenu un mot fourre-tout, qui, de fait, s’est galvaudé, et a un peu perdu de son sens. Voici donc quelques clefs pour différencier le “bon” stress du mauvais ou encore l’angoisse de l’anxiété, et pour définir par la même occasion le burn-out, ou encore le stress post-traumatique. Car plus juste est le diagnostic, plus adapté est le traitement !

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Le stress est ce qui se passe dans notre corps et notre esprit quand nous sommes soumis à une pression ou à une agression de notre environnement (les “stresseurs”). En soi, le stress est une réaction naturelle et normale, qui nous aide notamment à focaliser notre attention, mais un stress prolongé, chronique, empêche notre corps de récupérer, et donc de revenir à son état “normal”.

L’anxiété est la tendance à anticiper et grossir les difficultés : c’est finalement la capacité à amplifier et parfois se créer soi-même du stress. La différence entre le stress “normal” et l’anxiété, est que le stress disparaît quand les “stresseurs” disparaissent, alors que l’anxiété, elle, reste, même quand nous sommes loin des problèmes (en vacances par exemple).

L’angoisse, elle, a une composante physique importante, oppressante, parfois intense : on parle alors de crise d’angoisse. L’individu qui en souffre peut ressentir une gêne thoracique, une accélération du rythme cardiaque et respiratoire (ce qui intensifie en général l’angoisse), et a souvent le sentiment d’une perte soudaine de contrôle, de l’imminence d’un danger grave.

Le burn-out professionnel est la conséquence d’un stress prolongé et intense (objectifs trop ambitieux, mauvaises conditions de travail, hyper-investissement…), souvent accompagné d’une perte de sens (non-respect de ses valeurs personnelles, sentiment d’inutilité…). Les personnes en burn-out souffrent en général d’anxiété, parfois de crises d’angoisse, et peuvent même aller jusqu’à la dépression.

Le stress post-traumatique est un syndrome qui frappe les personnes ayant été confrontées à un danger grave, à l’imminence de leur mort ou de celle d’un proche (agression, accident…). Elles revivent alors la scène, via des flashbacks ou des rêves traumatiques, en revivant aussi l’état physique et émotionnel éprouvé lors de l’événement.

MINI-EXERCICE

Faites correspondre chaque méthode anti-stress suivante avec sa définition :

1/ L’aïkithérapie
2/ L’EMDR
3/ Le training autogène de Schultz


➜ Définitions possibles :

a/ Méthode de désensibilisation et de reprogrammation par des mouvements oculaires.

b/ Méthode à l’origine de la sophrologie, qui, à l’aide de phrases codifiées, permet de se conditionner pour se détendre “à la demande”.

c/ Méthode basée sur la respiration et la gestion de son énergie pour réguler ses émotions.

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 1/ L’aïkithérapie
➜ c/ Méthode basée sur la respiration et la gestion de son énergie pour réguler ses émotions.
L’aïkithérapie repose sur l’idée qu’il existe une énergie venant du “Grand Tout”, qui peut, suivant l’usage que nous en faisons, nous maintenir en équilibre ou nous rendre malades. Cet art martial a donc pour objectif de rétablir la bonne circulation de notre “ki” (“énergie”).

2/ L’EMDR
➜ a) Méthode de désensibilisation et de reprogrammation par des mouvements oculaires.
L’EMDR (pour “Eye movement desensitization and reprocessing”) est une méthode maintenant bien connue pour traiter (entre autres) les troubles anxieux résultant d’un traumatisme (stress post-traumatique). Le principe repose sur une stimulation sensorielle qui diminue l’intensité du vécu. La méthode permet ainsi de “redigérer” le traumatisme.

3/ Le training autogène de Schultz
➜ b) Méthode à l’origine de la sophrologie, qui, à l’aide de phrases codifiées, permet de se conditionner pour se détendre “à la demande”.
Cette méthode, qui peut se pratiquer seul, permet de se relaxer par la seule force de sa pensée. Elle repose sur un protocole très rigoureux, à base d’auto-suggestion pour mieux se relâcher. Elle serait efficace pour lutter contre le stress et la fatigue, développer la mémoire, la capacité de concentration… Une histoire connue raconte même qu’un alpiniste, resté coincé 3 jours dans une crevasse, aurait maintenu active sa circulation sanguine (notamment dans les mains et les pieds) grâce à cette méthode !