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Chaque année, c’est la même histoire.
Tout le monde donne son avis pour le sapin du hall d’entrée. Léna veut un sapin “chic et doré”, qui éblouira les clients. Jules préfère “des boules fluos”, parce qu’il a vu ça à Singapour et que c’était “hyper stylé”. Jérôme, lui, milite pour des décos “faites maison”, histoire de ne pas “encore racheter des trucs en plastique qui ont fait trois fois le tour de la Terre”… sans parler des autres. Et vous avez été nommée “directrice artistique de la déco de Noël” par votre directeur qui a juste précisé qu’il voulait “une déco normale quoi !” avant de s’éclipser en vitesse…

Vous êtes directrice du service administratif et financier d’une entreprise. L’un de vos managers intermédiaires, Lionel, très compétent techniquement, traverse pourtant une période difficile : il communique principalement par e-mails, évite les échanges directs, reporte les entretiens annuels car il se dit débordé. L’ambiance est morose, la cohésion s’effrite dans son service, déjà mise à mal y a quelques mois par un conflit interne, dont l’un des protagonistes, très critique envers Lionel, a été poussé vers la sortie. Vous sentez bien que ces tensions ont laissé des traces…

Le sentiment de culpabilité apparaît quand nous avons fait une faute. Son rôle est de nous pousser à la réparer. Mais certaines personnes culpabilisent si facilement que cela affecte leur vision d'elles-mêmes, leur capacité à être heureuses, voire leur jugement et leur lucidité. Alors comment ne plus culpabiliser pour rien ?