Résultats du micro-coaching “Comment répondre à des remarques sexistes ?”
➜ Si vous avez répondu au moins 4 fois “oui” sur les 6 questions posées, il est possible que vous souffriez de ce « syndrome de l’imposteur”.
Si c’est le cas, ne désespérez pas, on peut tout à fait en guérir ! En prendre conscience est déjà un premier pas.
Ce syndrome a été diagnostiqué pour la première fois dans les années 70, et semble toucher plus volontiers les femmes que les hommes. Tout d’abord, les personnes qui en souffrent ont en général toujours eu de bons résultats à l’école, le problème ne résidant pas dans leurs compétences, qui sont bonnes, mais dans la vision qu’elles ont d’elles-mêmes. En effet, ces personnes pensent, au fond, qu’elles ne méritent pas leurs succès. Elles se perçoivent donc comme des imposteurs, des escrocs et vivent avec la peur d’être “démasquées” (même si, paradoxalement, elles font tout pour l’être).
Par exemple, face à des challenges (comme des examens ou des missions difficiles), ces individus développent en général deux sortes de “stratégies”, pour se confirmer qu’ils sont bien des imposteurs. La première stratégie consiste à fournir un travail de préparation énorme, épuisant, voire inutilement important. Ainsi, en cas d’échec, ils diront : “j’avais raison, je suis bien nul”. Et en cas de réussite ils s’excuseront : “c’est juste dû à mon travail, non à mes compétences. Mais je ne serai pas capable de reproduire cette quantité de travail, et donc j’échouerai la prochaine fois”. La deuxième stratégie consiste au contraire à ne rien faire, à ne pas se préparer. Ainsi, en cas de réussite, ils diront : “c’est la chance !” et en cas d’échec : “voilà la preuve que je n’ai aucune compétence…”
Alors que faire ?
• Renforcer son estime de soi, d’abord, en essayant d’analyser “objectivement” les causes d’un échec ou d’un succès, et en s’attribuant réellement le mérite de ces derniers.
• Se rappeler ses points forts, ses réussites passées, ses relations positives avec son entourage.
• Prévenir les pensées parasites négatives, en utilisant la restructuration cognitive (utilisée notamment dans les thérapies cognitives et comportementales).
• Partager votre ressenti avec des personnes qui ont le même (ce sentiment est largement partagé, et savoir que d’autres personnes vivent la même chose permet de rassurer, dédramatiser, et avoir du soutien)
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