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Comment contredire son supérieur hiérarchique avec assertivité mais sans agressivité ?

Comment contredire son supérieur hiérarchique avec assertivité mais sans agressivité ?


Exprimer un désaccord dans le milieu professionnel, a fortiori face à son supérieur hiérarchique n’est pas toujours chose aisée :
on a souvent peur de blesser, de décevoir, d’être mal jugé, ou encore de paraître agressif. Cependant, il est difficilement tenable de ne jamais exprimer un désaccord, surtout si la décision ou l’opinion formulée nous concerne directement ! Mais comment le faire de manière à ce que cela reste constructif ? Voici quelques conseils à suivre…

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Rappelez-vous qu’il est normal de ne pas être d’accord avec tout ! Il est très important que vous formuliez votre avis divergent (surtout si on vous le demande !). Cela peut vous apporter de la crédibilité en tant que professionnel, contribuer à améliorer une idée bancale, pousser votre manager à être plus précis… Et si ce n’est pas le cas, vous aurez au moins eu le mérite d’essayer. Il est peut-être bon de rappeler ici que ce n’est pas parce qu’on communique très, très bien que l’on a gain de cause à chaque fois !

Reformulez d’abord ce que vous avez compris de ce que votre manager a dit et demandez-lui de valider votre reformulation. Cela permet déjà de lui montrer que vous avez bien compris son opinion, et de donner par conséquent plus de légitimité à la vôtre. De plus, en faisant ainsi, il ne pourra pas dire “Je crois que tu n’as pas compris…”

N’émettez pas de jugement négatif sur ce qui a été dit et ne réagissez pas de manière émotionnelle, car c’est le meilleur moyen de ne pas être entendu. Ce n’est pas en disant “C’est n’importe quoi”, “Je trouve qu’on perd son temps à discuter de…” ou bien “Encore une procédure inutile !” que votre manager aura envie de se remettre en question ! Au contraire, il y a de fortes chances que ce type de réactions l’agace prodigieusement.

Demandez toujours à l’interlocuteur s’il est d’accord pour que vous exprimiez votre idée. En disant “oui”, l’autre se met du coup plus facilement en position d’écoute.

Reconnaissez toujours qui a le pouvoir décisionnel final. Il est important que votre manager sente que ce n’est pas son autorité qui est remise en question ici, mais seulement le contenu de sa proposition.

MINI-EXERCICE

Parmi les phrases ci-dessous, sélectionnez celles qui vous semblent aller dans le sens des cinq conseils ci-dessus :

1/ Je trouve que c’est un bon point de départ pour réfléchir.
2/ Je comprends le pourquoi de ta position. J’en ai une autre : puis-je l’exprimer ?
3/  Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis et je vais te dire pourquoi.
4/  Donc si j’ai bien compris ce que tu dis, la direction nous prend juste pour des pions interchangeables c’est ça ?
5/ Voilà mon avis, je sais qu’il va à l’encontre de ce que tu viens de dire, mais je tenais quand même à le formuler, même si évidemment la décision finale t’appartient.

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