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Vous faites tous le même métier et avez la même fiche de poste, donc je ne vois pas pourquoi tu aurais plus que les autres. Tu devrais déjà être content d’avoir une prime !
Lucas vous répond que dans ce cas-là, il va lever le pied et arrêter de s’impliquer, car apparemment les efforts ne sont pas récompensés, puisque des gens comme Solène (une autre collègue, très lente il est vrai) a touché la même chose que lui. Vous lui répondez qu’il fait comme il veut, mais que ce n’est pas comme cela que sa situation va s’arranger, et que Solène, elle au moins, a l’esprit d’équipe. Lucas s’en va, très insatisfait de votre réponse. Vous voyez bien, les semaines suivantes, qu’il « lève le pied », ce qui vous agace profondément.
Tu fais du bon travail, c’est sûr, et je t’en remercie, mais j’ai bien précisé que la prime était faite pour récompenser le travail collectif et non le mérite individuel.
Lucas répond que selon lui ce n’est pas juste. Vous lui répondez que vous comprenez son ressenti, qu’il est justifié de son point de vue, mais qu’il a toujours été clair que vous faisiez passer le collectif avant l’individu, et qu’il ne faut pas oublier que ses excellentes performances résultent aussi d’un travail d’équipe en amont. Vous ajoutez que cette décision de donner la même prime à chacun reflètent vos valeurs et celles de l’entreprise, et que Lucas le sait puisque ces valeurs ont été rappelées plusieurs fois. Vous précisez également que vous avez dit au directeur (votre N+2) que Lucas avait beaucoup contribué aux résultats collectifs, ce qui réconforte beaucoup votre collaborateur.
Ce n’est pas moi qui ai décidé de cette prime, donc si tu dois te plaindre, demande directement à la direction.
Lucas vous dit alors qu’il va aller voir le directeur, puisqu’apparemment vous ne décidez de rien. Il arrive à lui parler entre deux portes, un matin. Ce dernier, pressé et surpris par sa demande, lui dit qu’il a suivi vos conseils concernant la répartition des primes et qu’il doit donc voir avec vous. Ce qui agace beaucoup Lucas, qui vous accuse de mentir et de ne pas assumer vos décisions…
Nos conseils :
Dans la situation de Carole, il est donc important de :
> Reconnaître le point de vue de l’autre, son ressenti. Le nier est totalement contre-productif et ne fait qu’envenimer la situation, surtout si le ressenti de l’autre est justifié. Si Lucas travaille réellement plus efficacement que les autres, reconnaissez-le.
> L’important ici est de bien déterminer et réaffirmer les valeurs et l’objectif qui sous-tendent votre décision, en ayant conscience que chaque décision a souvent des côtés positifs (récompenser le travail collectif, le sentiment d’égalité) comme négatifs (ne pas récompenser les performances individuelles). Cela est d’autant plus facile quand les décisions sont en accord avec les valeurs prônées par l’entreprise, évidemment.
> Assumez vos décisions, ne vous cachez pas derrière la direction, surtout si ce n’est pas tout à fait vrai ! Cela peut vous amener à perdre en légitimité et à perdre la confiance de vos collaborateurs.
> Les personnes narcissiques ont besoin de se sentir spéciales, valorisées pour donner le meilleur d’elles-mêmes (et surtout pour ne pas montrer le pire !). Sans aller jusqu’à les flatter, il faut donc apprendre à les féliciter quand cela est juste et nécessaire, et à ne pas les braquer, ce qui arrive quand on leur dit qu’elles n’ont rien de plus que les autres.
> Evitez également d’encourager la comparaison avec les autres personnes, même et surtout quand c’est la personne narcissique qui commence à le faire. Dites simplement que vous n’êtes pas là pour parler des autres personnes et que ce n’est pas son travail d’évaluer celui des autres.
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Vous faites tous le même métier et avez la même fiche de poste, donc je ne vois pas pourquoi tu aurais plus que les autres. Tu devrais déjà être content d’avoir une prime !
Lucas vous répond que dans ce cas-là, il va lever le pied et arrêter de s’impliquer, car apparemment les efforts ne sont pas récompensés, puisque des gens comme Ghislaine (une autre collègue, très lente il est vrai) a touché la même chose que lui. Vous lui répondez qu’il fait comme il veut, mais que ce n’est pas comme cela que sa situation va s’arranger, et que Ghislaine, elle au moins, a l’esprit d’équipe. Lucas s’en va, très insatisfait de votre réponse. Vous voyez bien, les semaines suivantes, qu’il « lève le pied », ce qui vous agace profondément.
Tu fais du bon travail, c’est sûr, et je t’en remercie, mais j’ai bien précisé que la prime était faite pour récompenser le travail collectif et non le mérite individuel.
Lucas répond que selon lui ce n’est pas juste. Vous lui répondez que vous comprenez son ressenti, qu’il est justifié de son point de vue, mais qu’il a toujours été clair que vous faisiez passer le collectif avant l’individu, et qu’il ne faut pas oublier que ses excellentes performances résultent aussi d’un travail d’équipe en amont. Vous ajoutez que cette décision de donner la même prime à chacun reflètent vos valeurs et celles de l’entreprise, et que Lucas le sait puisque ces valeurs ont été rappelées plusieurs fois. Vous précisez également que vous avez dit au directeur (votre N+2) que Lucas avait beaucoup contribué aux résultats collectifs, ce qui réconforte beaucoup votre collaborateur.
Ce n’est pas moi qui ai décidé de cette prime, donc si tu dois te plaindre, demande directement à la direction.
Lucas vous dit alors qu’il va aller voir le directeur, puisqu’apparemment vous ne décidez de rien. Il arrive à lui parler entre deux portes, un matin. Ce dernier, pressé et surpris par sa demande, lui dit qu’il a suivi vos conseils concernant la répartition des primes et qu’il doit donc voir avec vous. Ce qui agace beaucoup Lucas, qui vous accuse de mentir et de ne pas assumer vos décisions…
Nos conseils :
Dans la situation de Carole, il est donc important de :
> Reconnaître le point de vue de l’autre, son ressenti. Le nier est totalement contre-productif et ne fait qu’envenimer la situation, surtout si le ressenti de l’autre est justifié. Si Lucas travaille réellement plus efficacement que les autres, reconnaissez-le.
> L’important ici est de bien déterminer et réaffirmer les valeurs et l’objectif qui sous-tendent votre décision, en ayant conscience que chaque décision a souvent des côtés positifs (récompenser le travail collectif, le sentiment d’égalité) comme négatifs (ne pas récompenser les performances individuelles). Cela est d’autant plus facile quand les décisions sont en accord avec les valeurs prônées par l’entreprise, évidemment.
> Assumez vos décisions, ne vous cachez pas derrière la direction, surtout si ce n’est pas tout à fait vrai ! Cela peut vous amener à perdre en légitimité et à perdre la confiance de vos collaborateurs.
> Les personnes narcissiques ont besoin de se sentir spéciales, valorisées pour donner le meilleur d’elles-mêmes (et surtout pour ne pas montrer le pire !). Sans aller jusqu’à les flatter, il faut donc apprendre à les féliciter quand cela est juste et nécessaire, et à ne pas les braquer, ce qui arrive quand on leur dit qu’elles n’ont rien de plus que les autres.
> Evitez également d’encourager la comparaison avec les autres personnes, même et surtout quand c’est la personne narcissique qui commence à le faire. Dites simplement que vous n’êtes pas là pour parler des autres personnes et que ce n’est pas son travail d’évaluer celui des autres.
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