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Réponses au Micro-coaching “Étude de cas : Justifier la non exécution d’une tâche” > VOIR L’ÉNONCÉ DE L’ÉTUDE DE CAS
Vous lui dites que vous n’avez tout simplement pas eu le temps de le faire, que vous êtes débordée, malgré toutes vos heures supplémentaires.
Auguste vous reproche alors de ne pas être suffisamment organisée, et de ne pas l’avoir prévenu. Il vous propose de faire une formation en gestion du temps si vous avez besoin d’aide là-dessus. Vous trouvez son attitude vraiment injuste car cela fait plusieurs semaines que vous vous démenez afin de clôturer un maximum de dossiers. Vous acceptez la formation mais partez de la réunion très démoralisée et démotivée… et bien décidée à lever le pied au vu de la reconnaissance qu’on vous donne pour l’engagement dont vous faites preuve.
Vous lui répondez qu’il savait très bien que votre charge de travail était trop lourde et qu’il aurait dû prendre des mesures pour l’alléger.
Auguste vous répond très sèchement face à ce qu’il considère comme une accusation, et le ton monte rapidement. Il vous reproche de ne pas être venue le voir avant pour lui faire part de vos difficultés. Vous ripostez en lui disant qu’il vous voyait bien faire des heures supplémentaires et que c’était à lui de venir proposer son aide… La situation s’envenime et vous partez de la réunion très énervée.
Vous reconnaissez que vous avez décidé de prioriser des dossiers plus importants. Mais qu’à l’avenir vous vous mettrez d’accord avec lui sur les dossiers prioritaires.
Vous ajoutez que les dossiers que vous avez traités étaient en effet bien plus cruciaux, à la fois sur le plan financier et stratégique, et que c’est la raison pour laquelle vous avez décidé de mettre le dossier Bouchard momentanément sur la touche, car il paraissait bien moins important. Mais que vous auriez dû en effet en parler avec votre manager en amont. Vous lui proposez de faire à l’avenir un point régulier avec lui sur les différentes priorités, surtout si votre activité doit rester aussi chargée, car il est certain que vous ne pourrez pas tout faire, et que cela amènera à devoir faire ce type de choix, à moins qu’il n’augmente les ressources disponibles pour faire face à ce surplus de travail…
Nos conseils :
Dans la situation de Gabrielle, il est donc important de :
> Reconnaître en effet la non-exécution de la tâche.
Expliquer le fait de ne pas l’avoir faite en disant ce que vous avez CHOISI de faire à la place : il vaut mieux dire “j’ai effectivement priorisé une autre tâche à plus haute valeur ajoutée” par exemple, plutôt que “je n’ai pas eu le temps”. La première phrase donne l’impression que vous maîtrisez quand même votre temps, alors que dans la deuxième, vous semblez seulement subir votre quotidien et ne pas gérer vos priorités.
> Proposer une solution de manière assertive pour éviter que la situation se renouvelle.
> Aborder le problème de fond : il est en effet certain, pour beaucoup d’entre nous, que même en travaillant 16h sur 24, il nous est impossible humainement de faire tout ce qui nous incombe. Il est donc crucial de prioriser les tâches les plus importantes, en accord, bien sûr, avec la hiérarchie.
> Il peut être utile de chiffrer la durée potentielle de toutes ces tâches non faites, pour avoir un argument solide à présenter, pour demander par exemple un recrutement supplémentaire. Dire “Nous estimons que la totalité des dossiers auxquels nous ne pouvons répondre au sein du service représente plus de 150 heures de travail c’est-à-dire l’équivalent d’une personne à plein-temps… et un chiffre d’affaires potentiel de 150 000€”, est toujours plus impactant que dire simplement “on n’a pas le temps !”
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Vous lui dites que vous n’avez tout simplement pas eu le temps de le faire, que vous êtes débordée, malgré toutes vos heures supplémentaires.
Auguste vous reproche alors de ne pas être suffisamment organisée, et de ne pas l’avoir prévenu. Il vous propose de faire une formation en gestion du temps si vous avez besoin d’aide là-dessus. Vous trouvez son attitude vraiment injuste car cela fait plusieurs semaines que vous vous démenez afin de clôturer un maximum de dossiers. Vous acceptez la formation mais partez de la réunion très démoralisée et démotivée… et bien décidée à lever le pied au vu de la reconnaissance qu’on vous donne pour l’engagement dont vous faites preuve.
Vous lui répondez qu’il savait très bien que votre charge de travail était trop lourde et qu’il aurait dû prendre des mesures pour l’alléger.
Auguste vous répond très sèchement face à ce qu’il considère comme une accusation, et le ton monte rapidement. Il vous reproche de ne pas être venue le voir avant pour lui faire part de vos difficultés. Vous ripostez en lui disant qu’il vous voyait bien faire des heures supplémentaires et que c’était à lui de venir proposer son aide… La situation s’envenime et vous partez de la réunion très énervée.
Vous reconnaissez que vous avez décidé de prioriser des dossiers plus importants. Mais qu’à l’avenir vous vous mettrez d’accord avec lui sur les dossiers prioritaires.
Vous ajoutez que les dossiers que vous avez traités étaient en effet bien plus cruciaux, à la fois sur le plan financier et stratégique, et que c’est la raison pour laquelle vous avez décidé de mettre le dossier Bouchard momentanément sur la touche, car il paraissait bien moins important. Mais que vous auriez dû en effet en parler avec votre manager en amont. Vous lui proposez de faire à l’avenir un point régulier avec lui sur les différentes priorités, surtout si votre activité doit rester aussi chargée, car il est certain que vous ne pourrez pas tout faire, et que cela amènera à devoir faire ce type de choix, à moins qu’il n’augmente les ressources disponibles pour faire face à ce surplus de travail…
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Dans la situation de Gabrielle, il est donc important de :
> Reconnaître en effet la non-exécution de la tâche.
Expliquer le fait de ne pas l’avoir faite en disant ce que vous avez CHOISI de faire à la place : il vaut mieux dire “j’ai effectivement priorisé une autre tâche à plus haute valeur ajoutée” par exemple, plutôt que “je n’ai pas eu le temps”. La première phrase donne l’impression que vous maîtrisez quand même votre temps, alors que dans la deuxième, vous semblez seulement subir votre quotidien et ne pas gérer vos priorités.
> Proposer une solution de manière assertive pour éviter que la situation se renouvelle.
> Aborder le problème de fond : il est en effet certain, pour beaucoup d’entre nous, que même en travaillant 16h sur 24, il nous est impossible humainement de faire tout ce qui nous incombe. Il est donc crucial de prioriser les tâches les plus importantes, en accord, bien sûr, avec la hiérarchie.
> Il peut être utile de chiffrer la durée potentielle de toutes ces tâches non faites, pour avoir un argument solide à présenter, pour demander par exemple un recrutement supplémentaire. Dire “Nous estimons que la totalité des dossiers auxquels nous ne pouvons répondre au sein du service représente plus de 150 heures de travail c’est-à-dire l’équivalent d’une personne à plein-temps… et un chiffre d’affaires potentiel de 150 000€”, est toujours plus impactant que dire simplement “on n’a pas le temps !”
Découvrez la formation “S'affirmer en situation professionnelle : les clés de l'assertivité”
» (À distance) : 3-4 févr. 2025
» Pau : 10-11 févr. 2025
» Rennes : 27-28 févr. 2025
» Angers : 3-4 mars 2025
» Toulouse : 10-11 mars 2025
» La Rochelle : 17-18 mars 2025
» Caen : 27-28 mars 2025
» Paris : 31 mars & 1 avril 2025
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Découvrez la formation “Gestion du temps et des priorités”
» Bordeaux : 20-21 janv. 2025
» Lyon : 23-24 janv. 2025
» Nantes : 23-24 janv. 2025
» Strasbourg : 30-31 janv. 2025
» (À distance) : 3-4 févr. 2025
» Metz : 10-11 mars 2025
» Lyon : 13-14 mars 2025
» Dijon : 24-25 mars 2025
» Lille : 27-28 mars 2025