Institut François Bocquet Formation

Résultats Microcoaching Comment gérer un collaborateur rebelle ?

1/ Je sais que je m’y prends au dernier moment et que tu es occupé, mais j’aurais besoin de toi et de ton aide pour gérer la réunion de demain soir. A moins que cela ne te fasse peur de préparer la présentation en urgence et de parler devant tout le monde ?

Cette consigne est plutôt adaptée pour un collaborateur rebelle. En effet, on n’a pas l’impression que c’est un ordre (ce que le rebelle déteste). Au contraire, celui qui parle émet un “besoin d’aide” et le fait avec empathie : il est difficile de répondre non ! Et le défi est bien amené par la deuxième phrase. 

2/ Il faut absolument que tu nettoies correctement ton poste de travail en suivant la procédure qui t’est indiquée. Je n’y peux rien, c’est le règlement.

C’est vraiment la pire des choses que l’on puisse dire à un “rebelle” : les mots “il faut absolument”, “procédure” et “règlement” sont ceux qui précisément lui écorchent les oreilles ! Surtout s’il considère que son poste est correctement nettoyé, même s’il n’a pas suivi la procédure. Le mieux serait peut-être de dire :
“Écoute, je sais que pour toi le boulot a été fait et je comprends ton point de vue. Mais pour moi c’est important que tu suives les étapes de la procédure, sinon je ne peux pas valider ton travail et je risque d’avoir des ennuis avec ma propre hiérarchie. Donc si tu pouvais le faire à l’avenir, cela m’évitera de venir t’embêter à tout bout de champ et nous n’aurons plus tous les deux l’impression de fliquer ou d’être fliqué ! Merci.”

3/ Tu dois préparer ce dossier pour demain soir. Tu fais comme tu veux, je veux juste qu’il soit nickel à l’arrivée !

Cette consigne n’est pas mal dans l’esprit, mais peut gagner en efficacité. Elle est bien car elle insiste plus sur l’objectif à atteindre que sur les moyens ou la méthode à utiliser. Mais attention quand même au fait de donner carte blanche entièrement ! Ensuite, les termes “tu dois” ne sont pas les plus indiqués. Mieux vaut dire “j’aimerais…”, “j’aurais besoin…”  ou encore “peux-tu…”.  Le rebelle peut justement trouver cette formule “tu dois” comme un peu trop autoritaire à son goût, et faire alors preuve de résistance active ou passive. 

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