Institut François Bocquet Formation

Résultats Microcoaching « Comment pratiquer la Communication Non Violente ? »

➜ Pour les 2 phrases : 1/ Qu’il fait froid ici !  et  2/J’ai froid ici
La phrase qui n’est pas un jugement est la n°2. En effet, personne ne peut nier que vous ayez froid : c’est un fait, qui ne concerne que vous, mais c’est un fait indéniable. En revanche, si vous dites la phrase n°1 devant un Lapon, votre interlocuteur pourra vous contredire en disant « Non, moi ça va ! »… La phrase n°1 est donc plus une opinion personnelle qu’un fait. 

➜ Pour les 2 phrases : 3/ C’est un très bon manager  et  4/ Il a animé la réunion en faisant en sorte qu’il n’y ait aucun débordement et en plus on l’a terminée à l’heure.
La phrase qui ne contient aucun jugement est la phrase n°4. En effet, dans la phrase n°3, la personne porte un jugement sur le manager en question, même si ce jugement est positif (et dans ce cas-là évidemment, cela pose moins de problème !). Toujours est-il que ce jugement positif reste une opinion personnelle. Alors que dans la phrase n°4, ce sont des faits qui sont énoncés, de façon précise et claire.

➜ Pour les 2 phrases : 5/ J’ai des difficultés à lui faire confiance : cela fait plusieurs fois qu’il ne répond pas à mes attentes  et   6/ Il n’est pas fiable
La phrase qui ne contient pas de jugement est la phrase n°5. En effet, dans la phrase n°6, un jugement négatif est porté sur la globalité de la personne : cela peut provoquer de l’agressivité en retour. En revanche, dans la phrase n°5, la personne dit « je », et explique la situation de façon neutre et précise.

➜ Pour les 2 phrases : 7/ Cette semaine il est arrivé trois fois en retard   et   8/ Il est toujours en retard
La phrase qui ne contient aucun jugement est la phrase n°7. La situation est seulement décrite de façon neutre. En revanche, dans la phrase n°8, le jugement prend la forme d’une généralisation abusive et qui peut largement être dénoncée.

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