Votre réaction :
Réponses au Micro-coaching “Étude de cas : Gérer un client très énervé” > VOIR L’ÉNONCÉ DE L’ÉTUDE DE CAS
Vous interrompez le RDV du commercial en lui demandant de recevoir le client en urgence. Votre collègue demande à son interlocuteur 5 min de patience afin qu’il gère la personne à l’accueil.
Le client agressif continue de beugler dans le hall, effrayant ou faisant fuir toutes les personnes qui y entrent. Il dit à votre collègue que ce n’est pas lui qu’il veut voir, que ce n’est pas lui qui lui a vendu cette camelote. Le commercial essaie tant bien que mal de lui parler mais c’est un dialogue de sourds. Le client qui l’attendait dans le bureau, las et un peu refroidi par la scène (qui n’est pas vraiment de la bonne pub !), finit par filer en bafouillant qu’il est pressé et reviendra à un autre moment (il ne reviendra pas…). Vous finissez par savoir quelle est la personne que le client demande mais ce collègue est en vacances cette semaine… Après encore 20 minutes de forcing et l’accord de la direction arrivée entre temps, le client repart après s’être fait rembourser et en vous traitant d’incompétents à la volée.
Vous dites : “Vous n’avez pas à me parler sur ce ton ! Je vous demande de sortir immédiatement. Dans le cas contraire, j’appelle la police.”
Le client monte encore d’un cran dans l’agressivité, vous insulte copieusement en vous traitant d’incapables et d’autres noms d’oiseaux encore plus fleuris : il vous rétorque qu’il ne bougera pas tant qu’il n’aura pas vu la personne qu’il veut voir et fait un tel raffut que le commercial, alors en RDV, vient voir ce qu’il se passe et recadre sèchement le client en lui disant que son comportement est inacceptable et qu’il n’aura aucun RDV dans cet état-là. Ce dernier le menace de « tout faire péter », et après une dernière salve d’insultes, s’en va en claquant la porte quand vous le prévenez que vous venez d’appeler la police.
Vous dites : “Je vois bien que vous êtes en colère et je suis là pour vous aider mais je ne peux le faire si vous me parlez ainsi. Pouvez-vous me donner plus d’informations ?”
Le client vous répète, encore agressif (mais sans plus être insultant), que votre boîte vend de la camelote et qu’il veut voir le commercial qui la lui a vendue. Vous continuez à lui parler calmement et faites preuve d’empathie en lui disant que vous comprenez qu’il soit en colère si ce qu’il a acheté n’est pas à la hauteur de ses attentes, mais qu’il peut peut-être vous expliquer concrètement ce qui ne fonctionne pas exactement, pour vous permettre de mieux comprendre et peut-être résoudre plus rapidement son souci. Vous vous apercevez alors clairement que le problème dépasse vos compétences, mais vous savez aussi que le commercial demandé est en vacances. Vous dites alors au client que vous pourriez laisser un message à votre collègue ou prévoir un RDV avec lui, mais qu’il ne sera pas disponible avant au moins une semaine. Ne préférerait-il pas résoudre cette situation plus rapidement en parlant avec un autre commercial ou un technicien qui pourrait l’aider ? Le client finit par accepter et repart, 1h plus tard avec un produit équivalent et fonctionnel. Il vous remercie de votre aide et s’excuse platement de sa grossièreté, mais explique qu’en ce moment, sa vie est vraiment compliquée, et que c’était la goutte qui faisait déborder le vase…
Nos conseils :
Dans la situation de Judith :
> Restez calme, le plus possible.
> Faites preuve d’empathie en verbalisant ce que vous voyez (la colère ici). Le client doit sentir que son émotion est reconnue, et qu’elle vous paraît légitime en vous plaçant de son point de vue. Il est inutile voire contre-productif de contredire ou de se justifier dans ce genre de situation. Au contraire, il est souvent en colère parce qu’il ne se sent pas reconnu, alors donnez-lui ce dont il a besoin.
> Recadrez sur la forme (vous n’êtes pas là pour vous faire insulter) mais proposez de l’aide sur le fond.
> Posez des questions pour 1) avoir plus d’informations 2) faire préciser le problème et 3) vérifier l’assentiment de la personne. C’est toujours utile, et permet de désamorcer l’agressivité en poussant la personne à répondre aux questions de manière factuelle et à coopérer.
> Évitez de donner des ordres, de menacer la personne, ou de proposer une solution avant d’avoir eu toutes les informations en votre possession, qui ne pourra être que rejetée si ce n’est pas ce que souhaite la personne.
> Présentez les solutions que vous proposez de manière avantageuse : « si vous voulez une réponse rapide, je vous conseille de… » ou « ce sera plus efficace si… » etc.
> Enfin, n’oubliez pas que, malgré tous vos efforts, la personne peut aussi être dans un état tel qu’elle ne vous écoutera pas et ne se calmera pas. A ce moment-là, allez chercher une tierce personne et si ce n’est pas possible, prenez n’importe quel prétexte et mettez vous en sécurité avant d’appeler les autorités (hiérarchie, police…)
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Vous interrompez le RDV du commercial en lui demandant de recevoir le client en urgence. Votre collègue demande à son interlocuteur 5 min de patience afin qu’il gère la personne à l’accueil.
Le client agressif continue de beugler dans le hall, effrayant ou faisant fuir toutes les personnes qui y entrent. Il dit à votre collègue que ce n’est pas lui qu’il veut voir, que ce n’est pas lui qui lui a vendu cette camelote. Le commercial essaie tant bien que mal de lui parler mais c’est un dialogue de sourds. Le client qui l’attendait dans le bureau, las et un peu refroidi par la scène (qui n’est pas vraiment de la bonne pub !), finit par filer en bafouillant qu’il est pressé et reviendra à un autre moment (il ne reviendra pas…). Vous finissez par savoir quelle est la personne que le client demande mais ce collègue est en vacances cette semaine… Après encore 20 minutes de forcing et l’accord de la direction arrivée entre temps, le client repart après s’être fait rembourser et en vous traitant d’incompétents à la volée.
Vous dites : “Vous n’avez pas à me parler sur ce ton ! Je vous demande de sortir immédiatement. Dans le cas contraire, j’appelle la police.”
Le client monte encore d’un cran dans l’agressivité, vous insulte copieusement en vous traitant d’incapables et d’autres noms d’oiseaux encore plus fleuris : il vous rétorque qu’il ne bougera pas tant qu’il n’aura pas vu la personne qu’il veut voir et fait un tel raffut que le commercial, alors en RDV, vient voir ce qu’il se passe et recadre sèchement le client en lui disant que son comportement est inacceptable et qu’il n’aura aucun RDV dans cet état-là. Ce dernier le menace de « tout faire péter », et après une dernière salve d’insultes, s’en va en claquant la porte quand vous le prévenez que vous venez d’appeler la police.
Vous dites : “Je vois bien que vous êtes en colère et je suis là pour vous aider mais je ne peux le faire si vous me parlez ainsi. Pouvez-vous me donner plus d’informations ?”
Le client vous répète, encore agressif (mais sans plus être insultant), que votre boîte vend de la camelote et qu’il veut voir le commercial qui la lui a vendue. Vous continuez à lui parler calmement et faites preuve d’empathie en lui disant que vous comprenez qu’il soit en colère si ce qu’il a acheté n’est pas à la hauteur de ses attentes, mais qu’il peut peut-être vous expliquer concrètement ce qui ne fonctionne pas exactement, pour vous permettre de mieux comprendre et peut-être résoudre plus rapidement son souci. Vous vous apercevez alors clairement que le problème dépasse vos compétences, mais vous savez aussi que le commercial demandé est en vacances. Vous dites alors au client que vous pourriez laisser un message à votre collègue ou prévoir un RDV avec lui, mais qu’il ne sera pas disponible avant au moins une semaine. Ne préférerait-il pas résoudre cette situation plus rapidement en parlant avec un autre commercial ou un technicien qui pourrait l’aider ? Le client finit par accepter et repart, 1h plus tard avec un produit équivalent et fonctionnel. Il vous remercie de votre aide et s’excuse platement de sa grossièreté, mais explique qu’en ce moment, sa vie est vraiment compliquée, et que c’était la goutte qui faisait déborder le vase…
Nos conseils :
Dans la situation de Judith :
> Restez calme, le plus possible.
> Faites preuve d’empathie en verbalisant ce que vous voyez (la colère ici). Le client doit sentir que son émotion est reconnue, et qu’elle vous paraît légitime en vous plaçant de son point de vue. Il est inutile voire contre-productif de contredire ou de se justifier dans ce genre de situation. Au contraire, il est souvent en colère parce qu’il ne se sent pas reconnu, alors donnez-lui ce dont il a besoin.
> Recadrez sur la forme (vous n’êtes pas là pour vous faire insulter) mais proposez de l’aide sur le fond.
> Posez des questions pour 1) avoir plus d’informations 2) faire préciser le problème et 3) vérifier l’assentiment de la personne. C’est toujours utile, et permet de désamorcer l’agressivité en poussant la personne à répondre aux questions de manière factuelle et à coopérer.
> Évitez de donner des ordres, de menacer la personne, ou de proposer une solution avant d’avoir eu toutes les informations en votre possession, qui ne pourra être que rejetée si ce n’est pas ce que souhaite la personne.
> Présentez les solutions que vous proposez de manière avantageuse : « si vous voulez une réponse rapide, je vous conseille de… » ou « ce sera plus efficace si… » etc.
> Enfin, n’oubliez pas que, malgré tous vos efforts, la personne peut aussi être dans un état tel qu’elle ne vous écoutera pas et ne se calmera pas. A ce moment-là, allez chercher une tierce personne et si ce n’est pas possible, prenez n’importe quel prétexte et mettez vous en sécurité avant d’appeler les autorités (hiérarchie, police…)
Découvrez la formation “Faire face à l'agressivité et à l'incivilité”
» Paris : 28-29 nov. 2024
» (À distance) : 5-6 déc. 2024
» Lille : 6-7 mars 2025
» (À distance) : 10-11 mars 2025
» Dijon : 13-14 mars 2025
» Lyon : 24-25 mars 2025
» Paris : 27-28 mars 2025
» (À distance) : 5-6 mai 2025