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Vous lui dites clairement que vous entendez tout ce qu’il dit quand il est au téléphone, que cela vous gêne vraiment pour travailler et que vous aimeriez en discuter avec lui.
Vous ajoutez également que vous ne lui aviez rien dit jusqu’à maintenant pour ne pas le froisser, mais que cela devient vraiment problématique pour vous et que c’est la raison pour laquelle vous lui en parlez. Loïc reconnaît qu’il a en effet toujours eu cette tendance à parler très fort au téléphone, mais qu’il ne pensait pas que c’était gênant à ce point-là. Il ajoute qu’il ne sait pas s’il pourra changer facilement sur ce point. Vous en discutez calmement et vous lui proposez 1) de demander au manager d’investir dans des casques audio de bonne qualité, qui pourraient peut-être vous aider à parler moins fort et entendre moins l’autre et 2) de vous mettre d’accord sur un signe non-verbal que vous pourriez faire quand il est au téléphone pour lui faire comprendre de baisser le son ou éventuellement de sortir du bureau pour parler. Loïc s’engage à faire des efforts, et quand il oublie de baisser le volume, vous lui faites le signe convenu entre vous. Quelques jours après vous recevez les casques demandés, et la situation, sans être parfaite, s’arrange considérablement.
Vous ne dites rien pour ne pas le froisser mais prenez RDV avec votre manager pour lui demander de changer de bureau.
Votre manager vous dit clairement que ce n’est pas possible, car la place manque. Il vous demande la raison de cette demande, et vous lui racontez donc votre problème, en lui disant que la situation devient invivable. Il vous propose d’en parler lui-même à Loïc si cela vous pose vraiment problème, ce que vous acceptez, un peu soulagée, car vous vous dites que cela aura plus de poids si la remarque est faite par la hiérarchie. Après leur entretien, Loïc vous dit sèchement qu’il aurait préféré que vous lui en parliez directement plutôt que d’aller en parler au chef… L’ambiance se refroidit considérablement… surtout que les efforts de Loïc concernant son niveau sonore ne durent pas bien longtemps.
Vous vous mettez vous-même à parler très fort au téléphone, pour que Loïc prenne conscience que c’est un comportement vraiment gênant.
Le problème est que cela ne change rien, voire même empire rapidement la situation. En effet, Loïc, pour couvrir votre voix, se met à parler encore plus fort. C’est rapidement l’escalade. Du coup, au bout de deux jours, c’est votre manager lui-même qui, excédé, vient vous recadrer sèchement sur le sujet : « Mais ça ne va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui vous prend de hurler comme ça au téléphone ? Vous gênez tout le monde à cet étage ! Vous baissez le son immédiatement ! »… Surprise sur le coup, vous l’avez aussi un peu mauvaise, donc vous vous justifiez en disant que vous êtes obligée de parler plus fort car vu le niveau sonore de Loïc, vous ne vous entendez plus penser. Votre manager vous recommande vivement de trouver une solution ensemble et repart aussi sec, mais Loïc prend la mouche et se ferme comme une huître. L’atmosphère devient glaciale entre vous, mais au moins, il se met à parler moins fort au téléphone…
Nos conseils :
Dans la situation de Patricia, il est donc important de :
> Utiliser la communication non violente.
Elle peut être très utile dans ce type de situation. car elle permet de communiquer clairement et sans jugement ce qui vous gêne. Ne supposez ( et ne dites) pas par exemple que le comportement de Loïc vient d’un manque de respect envers vous, car cela a peu de chances d’être bien accepté par votre collègue et ne peut mener qu’à un conflit. Essayez de dire ce que vous ressentez et vivez de la manière la plus factuelle possible, en parlant au maximum de vous et non de l’autre.
> Éviter de passer par un tiers pour dire ce genre de choses, à fortiori si vous êtes, à votre connaissance du moins, la seule personne gênée par la situation.
> Éviter de combattre le comportement problématique en adoptant… le même comportement problématique. Rien ne garantit l’efficacité de ce type de procédé. En général, cela mène plutôt à une escalade. Il vaut mieux opter pour une remarque factuelle faite avec une attitude ouverte et bienveillante pour résoudre ce genre de situation.
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Réponses au Micro-coaching “Étude de cas : Faire une exception à une règle” > VOIR L’ÉTUDE DE CAS
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Vous lui dites clairement que vous entendez tout ce qu’il dit quand il est au téléphone, que cela vous gêne vraiment pour travailler et que vous aimeriez en discuter avec lui.
Vous ajoutez également que vous ne lui aviez rien dit jusqu’à maintenant pour ne pas le froisser, mais que cela devient vraiment problématique pour vous et que c’est la raison pour laquelle vous lui en parlez. Loïc reconnaît qu’il a en effet toujours eu cette tendance à parler très fort au téléphone, mais qu’il ne pensait pas que c’était gênant à ce point-là. Il ajoute qu’il ne sait pas s’il pourra changer facilement sur ce point. Vous en discutez calmement et vous lui proposez 1) de demander au manager d’investir dans des casques audio de bonne qualité, qui pourraient peut-être vous aider à parler moins fort et entendre moins l’autre et 2) de vous mettre d’accord sur un signe non-verbal que vous pourriez faire quand il est au téléphone pour lui faire comprendre de baisser le son ou éventuellement de sortir du bureau pour parler. Loïc s’engage à faire des efforts, et quand il oublie de baisser le volume, vous lui faites le signe convenu entre vous. Quelques jours après vous recevez les casques demandés, et la situation, sans être parfaite, s’arrange considérablement.
Vous ne dites rien pour ne pas le froisser mais prenez RDV avec votre manager pour lui demander de changer de bureau.
Votre manager vous dit clairement que ce n’est pas possible, car la place manque. Il vous demande la raison de cette demande, et vous lui racontez donc votre problème, en lui disant que la situation devient invivable. Il vous propose d’en parler lui-même à Loïc si cela vous pose vraiment problème, ce que vous acceptez, un peu soulagée, car vous vous dites que cela aura plus de poids si la remarque est faite par la hiérarchie. Après leur entretien, Loïc vous dit sèchement qu’il aurait préféré que vous lui en parliez directement plutôt que d’aller en parler au chef… L’ambiance se refroidit considérablement… surtout que les efforts de Loïc concernant son niveau sonore ne durent pas bien longtemps.
Vous vous mettez vous-même à parler très fort au téléphone, pour que Loïc prenne conscience que c’est un comportement vraiment gênant.
Le problème est que cela ne change rien, voire même empire rapidement la situation. En effet, Loïc, pour couvrir votre voix, se met à parler encore plus fort. C’est rapidement l’escalade. Du coup, au bout de deux jours, c’est votre manager lui-même qui, excédé, vient vous recadrer sèchement sur le sujet : « Mais ça ne va pas ou quoi ? Qu’est-ce qui vous prend de hurler comme ça au téléphone ? Vous gênez tout le monde à cet étage ! Vous baissez le son immédiatement ! »… Surprise sur le coup, vous l’avez aussi un peu mauvaise, donc vous vous justifiez en disant que vous êtes obligée de parler plus fort car vu le niveau sonore de Loïc, vous ne vous entendez plus penser. Votre manager vous recommande vivement de trouver une solution ensemble et repart aussi sec, mais Loïc prend la mouche et se ferme comme une huître. L’atmosphère devient glaciale entre vous, mais au moins, il se met à parler moins fort au téléphone…
Nos conseils :
Dans la situation de Patricia, il est donc important de :
> Utiliser la communication non violente.
Elle peut être très utile dans ce type de situation. car elle permet de communiquer clairement et sans jugement ce qui vous gêne. Ne supposez ( et ne dites) pas par exemple que le comportement de Loïc vient d’un manque de respect envers vous, car cela a peu de chances d’être bien accepté par votre collègue et ne peut mener qu’à un conflit. Essayez de dire ce que vous ressentez et vivez de la manière la plus factuelle possible, en parlant au maximum de vous et non de l’autre.
> Éviter de passer par un tiers pour dire ce genre de choses, à fortiori si vous êtes, à votre connaissance du moins, la seule personne gênée par la situation.
> Éviter de combattre le comportement problématique en adoptant… le même comportement problématique. Rien ne garantit l’efficacité de ce type de procédé. En général, cela mène plutôt à une escalade. Il vaut mieux opter pour une remarque factuelle faite avec une attitude ouverte et bienveillante pour résoudre ce genre de situation.
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» (À distance) : 9-10 déc. 2024
» Rennes : 12-13 déc. 2024
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» (À distance) : 20-21 janv. 2025
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» Angers : 5-6 mai 2025