➜ 1/ Quelle différence trouve t-on entre coordination et coopération ?
La coordination est le fait de faire gérer les relations et la production d’un groupe par une tierce personne, le coordinateur, qui prend donc la responsabilité de l’atteinte d’un objectif. Il peut ainsi décider, choisir et organiser le travail et les tâches du groupe qui, en retour, doit respecter les décisions du coordinateur.
La coopération est la confrontation directe entre des personnes qui ont des intérêts divergents. Ces personnes vont rechercher ensemble un moyen d’atteindre l’objectif en essayant de trouver une solution qui convienne à toutes. La coopération n’est ni naturelle, ni spontanée.
En d’autres termes, on pourrait comparer le concept de coordination à un feu tricolore de signalisation, et celui de coopération à un rond-point.
Dans le cas du feu tricolore (et donc de la coordination), chaque automobiliste a juste à respecter la règle, sans se soucier des autres. Son autonomie est nulle. En revanche, le coût de ce système est assez élevé : il faut quelqu’un pour contrôler que le feu fonctionne, mais aussi de l’électricité. De plus, quand le feu ne fonctionne pas, c’est la pagaille, jusqu’à ce qu’un agent vienne réguler la circulation.
Dans le cas du rond point (et donc de la coopération), il n’y a pas d’instance de contrôle (pas de feu, pas de surveillance du feu, pas d’agents…) : l’objectif induit une seule règle simple, celle de respecter la priorité à gauche. De plus, les coûts sont faibles, et les automobilistes autonomes (rien ni personne ne leur dit quand passer ou quand attendre…) En revanche, chacun doit, c’est vrai, faire attention aux autres pour que l’objectif commun (circuler en sécurité) soit atteint…
➜ 2/ Un chef d’entreprise peut choisir entre deux options :
Dans le cas de la coordination, les salariés seront peu autonomes et souvent moins compétents que dans le cas de la coopération : le contrôle exercé sur eux devra être plus important, puisque les initiatives seront inexistantes. De plus, la communication, les échanges et les liens seront réduits à leur strict minimum.
En revanche, dans le cas de la coopération, le chef d’entreprise doit faire en sorte de promouvoir une bonne communication et une grande autonomie dans les équipes. Ses salariés devront accepter d’être responsabilisés et de prendre soin les uns des autres…
➜ 3/ Pourquoi parle t-on plus de coopération que de coordination dans le cadre du management transversal ?
En effet, la coopération est plus intéressante à promouvoir dans le cadre du management transversal car elle implique une véritable autonomie et une responsabilisation des différents acteurs. Elle induit également l’idée d’égalité (qui prime forcément quand il n’y a pas de lien de subordination) : chacun peut trouver une solution, l’exposer et en discuter pour atteindre l’objectif commun. C’est évidemment une option plus coûteuse en temps et en énergie, mais qui, à long terme, a des résultats très positifs. Par exemple, chacun acquiert des compétences relationnelles et techniques qu’il intègre facilement puisqu’il s’est impliqué réellement dans leur développement (on ne lui a pas juste dit comment et quand faire telle tâche)…
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