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5 conseils pour que les « accros au travail » ne terminent pas en burn-out

Prévenir le burn-out Institut François Bocquet

Certaines personnes (vous peut-être ?) sont “accros” à leur travail… et heureuses de l’être, tout simplement parce qu’elles aiment ce qu’elles font et qu’elles le font bien. Pour elles, les journées ne sont pas assez longues : elles travailleraient plus si seulement elles le pouvaient. Cependant, même elles peuvent finir surmenées, soit à cause d’un manager abusif, soit à cause de leur amour aveugle pour leur travail… Voici donc quelques conseils pour ces amoureux du boulot… pour qu’ils le restent le plus longtemps possible !

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D’abord, posez des limites temporelles à votre travail. Identifiez les quelques moments que vous souhaitez protéger absolument, pendant lesquels vous vous engagez (devant témoins) à ne pas travailler : ce peut être le dimanche, le jeudi soir, le soir de l’anniversaire de votre conjoint et de vos enfants etc. Et profitez REELLEMENT de ces moments-là.

Quand vous déconnectez, déconnectez vraiment. Cela inclut de limiter votre accès non seulement au lieu de travail, mais aussi au téléphone, à l’ordinateur ou aux dossiers professionnels. Rangez donc tout cela dans votre bureau, fermez le à clef et confiez cette clef à votre conjoint !

N’enfreignez jamais ces règles (une exception ayant l’effet dangereux d’en entraîner d’autres…). Votre patron vous demande de venir en urgence le soir de l’anniversaire de votre femme/mari ? Dites vous “si j’étais à l’autre bout du monde je ne pourrais pas être là à temps”. Et refusez sereinement, sans vous justifier mais avec empathie.

Créez des liens en dehors du travail, même et surtout si votre travail est aussi une passion. Tout simplement parce que si votre vie sociale tourne autour de votre vie professionnelle, vous avez tendance à restreindre votre rayon d’influence, vos idées, votre vision du monde. Comme le dit l’adage, “il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier”.

Demandez de l’aide à votre partenaire de vie, voire à vos enfants. Par exemple, poussez les à vous “engueuler” copieusement si vous ne respectez pas vos engagements et les limites que vous vous êtes posées.

MINI-EXERCICE

Faites vous partie de ces vrais “accros au travail” ? Pour le savoir, répondez par oui ou non aux questions suivantes :

1/ Vous ne voyez pas le mal à rester au travail si vous n’avez rien prévu de spécial à la maison.

2/ Le travail est pour vous le premier indicateur d’une vie réussie.

3/ Vous aimez beaucoup votre travail, même si ce n’est pas forcément une passion personnelle.

4/ Vous vous sentez compétent dans votre travail, et cela suffit à vous motiver.

5/ Même si vous gagnez au loto, vous ne vous voyez pas arrêter de travailler.

6/ La majeure partie de vos proches est liée d’une façon ou d’une autre à votre travail (collègues, anciens collègues, clients…).

7/ Vous êtes souvent le premier à arriver et le dernier à partir. Et cela ne vous dérange pas.

8/ Votre conjoint sait et accepte de bonne grâce que votre travail soit primordial pour vous.

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Evidemment, plus vous avez de réponses positives à ce test, plus il y a de chances que vous soyez “accro au travail” (ou “workaholic” si vous êtes bilingue).

En soi, ce n’est pas forcément “grave”, surtout si :
– Vous faites beaucoup d’heures non pas parce que vous êtes débordé ou surmené (ou pire, pour faire comme les autres), mais par réel goût et par plaisir (si si, ça existe !)
– Vous avez choisi un travail qui correspond à vos valeurs (votre travail donne du sens à votre vie) ou vos passions.
– Vous y réussissez de manière éclatante, non pas tant hiérarchiquement ou financièrement parlant, mais surtout humainement parlant : vous êtes apprécié, reconnu pour votre expertise, vos compétences, votre savoir-être…
– Votre entourage personnel accepte votre implication professionnelle avec bienveillance, notamment parce que vous arrivez régulièrement à avoir de vrais moments “de qualité” avec eux, sans interférences professionnelles.

Dans le test, le point le plus sensible est donc la question 2. Si vous y avez répondu Oui, réfléchissez bien aux raisons qui vous ont poussé à le faire. Est-ce que votre travail est central pour vous parce qu’il vous fait gagner beaucoup d’argent ? Parce qu’il est auréolé d’un certain prestige social ? Ou parce qu’il vous permet réellement de vous réaliser ?

Bref, le travail peut être un élément central, voire prépondérant dans nos vies sans que cela soit maladif. C’est pour cette raison que les accros du travail (et heureux de l’être) ne cherchent pas forcément “un meilleur équilibre” entre vie pro et perso, mais cherchent plutôt à se mettre des “limites” afin de ne pas se laisser submerger par leurs exigences professionnelles. De plus, la plupart du temps, leurs vies personnelles complètent, s’adaptent à leurs vies professionnelles, plus qu’elles ne s’équilibrent l’une l’autre.

Finalement, le plus important peut-être de se demander, avant toute chose : “Que signifie réellement, pour moi, réussir ma vie ?”, de bien y réfléchir, et de se comporter en adéquation avec la réponse à cette question…

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