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5 conseils pour reconnaître les signaux personnels du stress

Reconnaître les signaux personnels du stress - Institut François BocquetLe stress en entreprise n’a jamais été aussi important que maintenant. Ceci est dû, entre autres facteurs, à des bouleversements organisationnels importants, à une charge de travail qui s’accroît chaque jour, à des sollicitations omniprésentes… Dans ce contexte, il est important pour chaque travailleur de savoir déceler à temps les signaux forts ou faibles qui indiquent une montée insidieuse de son niveau de stress afin de mettre en place des actions qui permettront de le faire baisser. Alors quels sont ces signaux  et comment les repérer ?

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Au niveau physique, le stress a un effet délétère immédiat. Le premier signe de stress est une fatigue chronique et persistante, même après plusieurs “bonnes” nuits de sommeil. L’appétit est également souvent touché : on mange moins ou, au contraire, beaucoup plus (et de préférence des aliments “réconfortants”, plus gras et/ou sucrés). Le sommeil est également souvent impacté, rendant la récupération d’autant plus difficile.

Au niveau cognitif, un haut niveau de stress implique un traitement des informations moins efficace. En bref, notre cerveau réfléchit moins bien. On oublie donc plus de choses, on apprend plus lentement, on perd notre faculté de concentration.

Au niveau émotionnel, une personne stressée est souvent plus à fleur de peau : elle maîtrise moins bien ses émotions. Ainsi elle aura tendance à pleurer, s’énerver, dramatiser ou se décourager plus facilement. Un fort sentiment de culpabilité ou d’impuissance est également un bon indicateur de stress.

Au niveau relationnel, une personne stressée vivra en général des conflits ou des situations de tensions plus fréquemment. Elle peut également avoir tendance à s’isoler, à décommander des engagements privés pour travailler, ou parce qu’elle est trop fatiguée.

Evidemment, tous ces signes paraissent évidents quand on les liste ainsi. Cependant, quand on a la tête dans le guidon, on a tendance à nier, minimiser ces problèmes, ou à chercher des justifications de type “c’est un mauvais moment à passer” ou encore “il faut bien que quelqu’un fasse ce qu’il y a à faire”. Il faut donc apprendre à prendre du recul sur son propre comportement, écouter ses proches et écouter son corps afin de prendre conscience de son niveau de stress personnel… avant qu’il ne soit trop tard !

MINI-EXERCICE

De la théorie… à la pratique…

Répondez aux questions suivantes pour avoir une idée concrète de votre niveau de stress :

1/ Avez-vous des difficultés pour vous endormir, ou vous rendormir après un réveil nocturne parce que vous pensez à votre charge de travail (plus de 3 fois sur les 30 derniers jours) ?
2/ Passez-vous vos pauses déjeuner à votre poste de travail (plus de 3 fois /semaine) ?
3/ Avez-vous du mal à “déconnecter” (difficulté à ne pas regarder vos mails à la maison par ex, tendance à ramener du travailler à la maison) ?
4/ Avez-vous fait preuve, sur les 30 derniers jours, d’une émotion “inadaptée” sur votre lieu de travail (agressivité envers un collègue ou un client, pleurs, crise d’angoisses…) ?
5/ Vos proches vous ont-ils, sur les 30 derniers jours, fait une ou plusieurs remarques sur votre niveau de stress ? Ou vous ont-ils récemment conseillé de lever un peu le pied ?

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Evidemment, plus vous avez de réponses positives à ces 5 questions, plus votre niveau de stress est probablement élevé. Il est important, déjà, d’en prendre conscience, afin de pouvoir agir dessus.

Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner dans l’immédiat n’est pas forcément de travailler moins (cela paraît souvent impossible à une personne sous pression). Le principe est plutôt… d’ajouter une activité à votre calendrier ! Cette activité doit cependant être réellement ressourçante, agréable pour vous, et dans l’idéal, doit mobiliser votre corps et votre esprit (on exclue donc la télé ou toute autre écran de l’équation). Cela peut être du sport, de la marche, une activité artistique ou culturelle, une sortie entre amis ou en famille, un cours du soir… L’important est de ritualiser cette activité (une fois par semaine est un bon rythme pour commencer), de l’inclure dans votre agenda, et surtout de vous y tenir, c’est-à-dire d’éviter de la “faire sauter” parce que vous avez du travail ou une réunion. Apprenez à dire par exemple : “J’ai déjà un engagement pour ce soir, donc je ne pourrai pas assister à cette réunion” : vous n’avez pas à préciser la nature de cet engagement, ni à vous justifier. Petit à petit, le plaisir remplacera la culpabilité, et cela deviendra un rendez-vous immanquable de la semaine… Alors à vos agendas !

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