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4 bonnes raisons d’améliorer votre intelligence émotionnelle

4 bonnes raisons d’améliorer votre intelligence émotionnelle - Institut François BocquetL’intelligence émotionnelle, vous en avez sûrement déjà entendu parler, car depuis les années 90, c’est un concept qui est largement utilisé dans les formations sur le management, la communication ou encore la gestion des conflits. Mais avez-vous réellement compris son utilité et les conséquences de son amélioration sur notre vie quotidienne  ? Pas tout à fait ? Alors voici 4 bonnes raisons d’améliorer votre “quotient émotionnel”…

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La capacité d’auto-gestion. L’auto-gestion est cette aptitude à contrôler nos états d’âme, nos impulsions, à gérer nos émotions de façon saine. L’auto-gestion est aussi notre capacité à nous motiver, à faire preuve de proactivité. Elle conditionne enfin, en partie, notre capacité d’adaptation à des situations nouvelles.

La conscience de soi. La conscience de soi est notre capacité à ressentir, reconnaître et savoir nommer les émotions qui nous traversent, nous agitent. Cette aptitude revient aussi à pouvoir mesurer l’influence que nos émotions peuvent avoir sur nos comportements et nos pensées. Enfin, avoir une bonne conscience de soi permet de mieux connaître nos forces et nos faiblesses.

La conscience sociale. La conscience sociale est principalement centrée sur notre empathie, c’est-à-dire sur notre aptitude à reconnaître les émotions d’autrui, à les comprendre, les faire émerger, et adapter notre comportement. La conscience sociale est ce qui nous permet d’ajuster au mieux nos réactions, d’être à l’aise socialement, de pouvoir développer et maintenir des relations positives avec autrui, en sachant par exemple désamorcer les tensions au bon moment, et communiquer sereinement même en situation de crise.

Le maintien de la santé physique et mentale. L’intelligence émotionnelle est ce qui nous permet, entre autres, de mieux gérer notre stress. Or, nous le savons, un stress chronique et mal contrôlé peut avoir une incidence forte sur notre santé physique (maladies de peau, détérioration du système digestif ou du système immunitaire…) ainsi que notre santé mentale (anxiété, dépression…).

MINI-EXERCICE

Eric est en difficulté sur son poste de manager. L’un de ses collaborateurs lui a “déclaré la guerre” et s’oppose très ouvertement à lui. Eric en parle à son collègue Jean-Marc, DRH de leur entreprise, lui parlant de son sentiment d’impuissance et de son épuisement émotionnel. Il évoque même, à demi-mot, son souhait de démissionner… Parmi les réponses possible de Jean-Marc, listées ci-dessous, quelle est celle qui, selon vous, est une réponse faisant réellement preuve d’empathie ?

1/ “C’est une mauvaise passe Eric, tu vas bientôt partir en vacances, tu vas te reposer et ça va aller mieux à ton retour, tu verras.”
2/ “Je pense que tu réagis de façon exagérée. Ce n’est quand même pas un seul collaborateur qui va avoir raison de ta motivation ! Allez, reprends-toi, il faut que tu prennes du recul.”
3/ “Je comprends que tu puisses te sentir impuissant, je vois bien que tu as l’air complètement abattu. Qu’est-ce que tu comptes faire ? Est-ce que je peux t’aider ?”
4/ “Tu devrais le recadrer très rapidement. Ce n’est pas possible que cette personne puisse se comporter ainsi. Si tu veux je peux le prendre moi-même en entretien.”

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La réponse réellement empathique est la numéro 3.
En effet, dans sa réponse, Jean-Marc se contente de reformuler ce qu’il comprend, ce qui donne à son collègue le sentiment d’être réellement écouté. Jean-Marc n’émet pas de jugement sur son collègue ou sur sa situation, il n’essaie pas de dédramatiser la situation, il ne donne pas de conseil, et enfin il n’émet pas de propos culpabilisants. Il essaie seulement d’apporter son aider à Eric en lui demandant ce dont ce dernier aurait besoin, et en l’amenant à réfléchir à une solution plutôt qu’en essayant de lui suggérer la sienne.

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