Institut François Bocquet Formation

6 conseils pour lâcher-prise sur son perfectionnisme

Les personnes dites “perfectionnistes” ont tendance à se sentir coupables si elles ne font pas les choses parfaitement, ou si elles ont le sentiment de ne pas avoir fait TOUT ce qu’elles pouvaient ou devaient faire. Elles ont également peur d’être rejetées, mal jugées. De fait, elles se mettent la pression, souffrent de stress, travaillent trop, ne prennent pas assez soin d’elles. Alors comment arriver à lâcher-prise ? Voici 6 conseils à suivre absolument !

Formation associée :
Formation Lacher prise

Découvrez les conseils et astuces MICRO-COACHING

Diminuez vos horaires de travail progressivement. Prenez conscience que ce n’est pas en travaillant 15h par jour que vous serez plus efficace ! Donc d’abord, arrêtez de prendre du travail à la maison (ou sachez vous arrêter si vous télétravaillez). Puis prenez le temps de faire une vraie pause déjeuner, ou bien avancez votre heure de fin de travail de 30 min…

Réintégrez une part de loisirs dans votre agenda, en tolérant la culpabilité que cela peut engendrer : le travail n’est pas une fin en soi. Ou, si cela vous permet de moins culpabiliser, dites-vous que les loisirs permettent de recharger les batteries pour justement booster votre efficacité professionnelle.

Apprenez à dire non. Cela vous permettra de gérer moins de tâches secondaires, d’obtenir des délais plus longs, d’arrêter de faire “le pompier” permanent. Vous ne pouvez, toute votre vie, dire “oui” par peur de déplaire. Apprenez à vous affirmer, à “marquer votre territoire” et surtout à fixer vos limites…

Demandez de l’aide et déléguez. Non, vous n’êtes pas obligé(e) de tout faire vous-mêmes, pour prouver que vous êtes fort(e), compétent(e) ou indispensable. Cela vous amène seulement à être plus stressé(e) et parfois plus stressant(e), voire quelquefois dévalorisant(e). Pensez que cela peut être valorisant pour les autres de vous aider à faire une tâche complexe…

Placez la barre moins haut, mais sans tomber dans le “tout ou rien”. Il est inutile de vous préparer une to-do list de 50 tâches pour la journée, comme il est contre-productif de procrastiner sur les tâches qui ne vous plaisent pas. Priorisez, et fixez vous des objectifs quotidiens REALISTES.

Fêtez vos réussites. En tant que perfectionniste, vous avez certainement du mal à vous sentir satisfait(e) : du coup, seules les critiques sont “entendables” pour vous et vous êtes en carence d’émotions positives. Rappelez-vous que vous avez le droit d’être content(e) de votre travail, et acceptez aussi les louanges d’autrui sans rougir ou vous sentir coupable.

MINI-EXERCICE

Êtes-vous perfectionniste ? Répondez oui ou non aux questions suivantes pour le savoir :

1/ Vous aimez ranger, classer vos objets, vos livres, vos papiers (ou cela vous apaise), ou vous utilisez par exemple un code couleur très précis pour vous aider à catégoriser les choses.
2/ Vous culpabilisez quand vous prenez du temps pour vous.
3/ Vous pensez souvent que le résultat de votre travail aurait pu être meilleur si vous aviez eu plus de temps ou de moyens.
4/ Vous n’aimez pas dire non par peur de décevoir l’autre.
5/ Vous pouvez passer beaucoup de temps à peaufiner de petits détails, vous aimez même cela.
6/ Vous avez tendance à procrastiner dès lors que quelque chose vous semble compliqué à faire.
7/ Vous avez tendance à faire les corvées parce qu’il “faut bien que quelqu’un le fasse”.

Cliquer ici pour voir les résultats

Bon, évidemment, plus vous avez de réponses positives à ce test, plus il y a de chances que vous soyez perfectionniste  ! A titre indicatif, vous pouvez vous définir comme perfectionniste si vous avez répondu “oui” à au moins 5 des 7 questions.
Si cela peut vous aider, il est important de prendre conscience que le perfectionnisme fera toujours partie de vous (c’est un héritage de votre éducation, et on ne change pas un conditionnement aussi puissant en un claquement de doigts)… mais ce n’est pas grave ! Vouloir faire les choses “parfaitement” est, en soi, quelque chose de plutôt positif, un puissant moteur, et cela vous a certainement permis de réussir des quantités de choses. Il ne faut donc pas vous dire que c’est forcément un souci (en tout cas, c’est sûrement mieux que de vouloir tout faire mal !).
Le problème, c’est surtout le stress engendré par cette injonction (impossible à satisfaire réellement) : il est donc important de savoir dédramatiser certaines situations, prendre du recul, de la hauteur. Cela vous permettra, en outre, d’être plus efficace en sachant mieux prioriser, et de ne pas laisser votre stress et votre culpabilité diriger votre vie…

Quitter la version mobile