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5 conseils pour lâcher prise après le travail

Nous savons tous qu’il est important de savoir “déconnecter” après le travail, mais pour la plupart d’entre nous, cette césure entre vie pro et vie perso est difficile à opérer, surtout en temps de télétravail généralisé. Résultat : une charge mentale accrue, de la fatigue supplémentaire, des difficultés d’endormissement etc. Alors si vous désirez “couper” plus facilement une fois la journée de travail terminée, choisissez l’un de ces 5 rituels  et tenez-vous y pendant au moins 3 semaines.

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Prévoyez un sas de décompression entre vie pro et vie perso : lisez un magazine ou un livre pendant au moins 20 minutes. Vous avez aussi la possibilité d’aller promener votre chien ou de faire un footing. L’important est en revanche de ne pas en profiter pour ruminer sur le travail, bien au contraire : mettez-vous de la musique, un podcast ou un audiobook dans les oreilles et focalisez réellement votre attention dessus. L’option mots croisés, sudoku ou encore méditation est évidemment valide !

Achevez votre journée professionnelle en terminant une tâche entamée plus tôt dans la journée, dans la semaine… L’important est d’avoir ce sentiment satisfaisant d’avoir “bouclé un dossier” avant de partir : vous pourrez ainsi fermer le  “tiroir  mental” qui lui correspond et réduire ainsi votre charge mentale.

Rangez votre bureau, ou votre espace de travail avant de terminer votre journée de travail. Tous les perfectionnistes vous le diront : ranger réduit le stress. Mettre de l’ordre dans son environnement extérieur permet, en effet, “d’ordonner” son espace intérieur (son esprit, donc), et de s’épargner également un certain stress le lendemain, en évitant de commencer le travail dans un cadre “chaotique”.

Établissez une “trêve professionnelle mentale” une fois votre journée de travail terminée. En gros, cela consiste à interdire à votre entourage et à vous-même de “râler” sur le travail pendant les 30 à 60 premières minutes après la débaûche : vous verrez que si vous passez ce cap, vous arriverez à lâcher-prise dessus plus facilement. Au contraire, forcez-vous, ou amenez l’autre à parler de quelque chose de positif (ou incongru) qui s’est passé pendant la journée.

Si vous n’arrivez vraiment pas à déconnecter, acceptez de ne pas (encore) savoir le faire, et notez le plus rapidement possible, sur un calepin (réel ou virtuel) les idées intrusives concernant le travail qui vous assaillent alors que ce n’est pas le moment. Prenez seulement garde à formuler cette idée de manière positive, sous la forme d’un objectif SMART de préférence. Cela permettra à votre esprit d’envisager ces idées de manière constructive et efficace.

MINI-EXERCICE

Dans la droite ligne du conseil n°5, aidez Bastien, le manager d’une équipe de 6 personnes à transformer ses “ruminations” en objectifs SMART (en inventant les éléments de contexte que vous souhaitez, évidemment) :

1/ “Faut pas que j’oublie de relancer le client X concernant le devis que je lui ai envoyé”
2/“Planning congés été”
3/ “Tableaux de bord pour CoDir”
4/ “Revoir prix composants avec fournisseur Y”

Cliquer ici pour voir les résultats

Comme vous devez sûrement le savoir, un objectif SMART est :
Spécifique : c’est-à-dire défini de manière précise, de façon à pouvoir envisager les moyens pour l’atteindre de la manière la plus ciblée possible.
Mesurable : cela signifie que le résultat à atteindre doit répondre à des critères précis et objectifs, qui permettront de définir plus facilement si l’objectif est atteint (ou pas).
Atteignable et Réaliste : cela signifie que s’il peut (doit ?) être ambitieux, un objectif SMART prend en compte la réalité du terrain et la disponibilité des ressources et des moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre. Un objectif SMART doit aussi être cohérent avec les projets à long terme (de la personne qui les formule ou de l’entreprise dans laquelle elle travaille) pour être réellement motivant.
Temporellement défini : un objectif SMART contient en effet une date butoir, un délai à respecter, pour éviter les “à faire quand j’aurai le temps” (qui n’est pas très motivant), ou encore son contraire “à faire en urgence, le plus rapidement possible” (qui peut être très stressant).
De plus, il doit être formulé de manière positive (ne pas inclure de formule négative), et avec un verbe d’action de préférence.

>> Concernant l’exercice, cela donne donc les résultats suivants (parmi d’autres possibles) :

1/ “Faut pas que j’oublie de relancer le client X concernant le devis que je lui ai envoyé”
➜ Obtenir la validation du devis auprès du client X sous 3 jours

2/ “Planning congés été”
➜ Vérifier la cohérence des congés de l’équipe pour cet été avant le 30 avril. Ajuster avant le 15 mai.

3/ “Tableaux de bord pour CoDir”
➜ Terminer les TdB pour le prochain CoDir avant vendredi soir.

4/ “Revoir prix composants avec fournisseur Y”
➜ Obtenir minimum 5% de ristourne sur prix composants avec fournisseur Y.

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