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MINI-EXERCICE
Stéphane, votre collaborateur semeur de zizanie, a encore fait des siennes (il a répandu la rumeur que vous couchiez avec votre assistant.e, ou encore que vous utilisiez du matériel professionnel à des fins personnelles). Vous décidez de le recadrer, mais malheureusement, vous n’avez pas vraiment de “preuves” à avancer pour être factuel.le (car ce ne sont que des paroles rapportées). Comment pourriez-vous vous y prendre ? Choisissez la réponse qui vous semble la plus pertinente.
a/ “Bon Stéphane, je sais tout sur les rumeurs que vous répandez. Cessez tout de suite ou vous serez sanctionné”.
b/ “J’ai appris que j’avais couché avec mon assistant.e et que j’utilisais du matériel à des fins personnelles… Vous êtes au courant ? Non ? Parce qu’apparemment c’est vous qui le dites à tout le monde… Non ? Ah j’ai dû me tromper alors… Tant mieux, parce que je déteste ce genre de comportement.”
c/ “Vous savez très bien que tout ce que vous dites est faux ! Je n’ai jamais couché avec mon assistant.e et je n’ai jamais utilisé de matériel à des fins personnelles ! C’est injuste de dire ça alors que je fais tout pour vous faciliter la vie !”
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a/ “Bon Stéphane, je sais tout sur les rumeurs que vous répandez. Cessez tout de suite ou vous serez sanctionné”.
➜ Ce n’est pas forcément la meilleure réponse. Parler de sanctions alors qu’on n’a aucune preuve est dangereux, car Stéphane sait très bien qu’il sera très difficile de le sanctionner sur la base de “on-dits”. Vous n’êtes donc pas vraiment crédible sur le coup, et cela peut vous porter préjudice.
b/ “J’ai appris que j’avais couché avec mon assistant.e et que j’utilisais du matériel à des fins personnelles… Vous êtes au courant ? Non ? Parce qu’apparemment c’est vous qui le dites à tout le monde… Non ? Ah j’ai dû me tromper alors… Tant mieux, parce que je déteste ce genre de comportement.”
➜ L’important est de montrer à Stéphane que vous savez pertinemment que c’est lui le fauteur de troubles, même si vous ne pouvez pas le prouver, et c’est ce que vous faites ici. Il ne faut rien laisser passer avec ce genre de collaborateur. Ici, l’approche est à la fois directe et détournée, et peut déstabiliser Stéphane, et le “recadrer” d’une certaine manière, car au final vous lui dites clairement “stop”, mais avec diplomatie. Même si au fond, vous savez tous les deux ce qui se joue.
c/ “Vous savez très bien que tout ce que vous dites est faux ! Je n’ai jamais couché avec mon assistant.e et je n’ai jamais utilisé de matériel à des fins personnelles ! C’est injuste de dire ça alors que je fais tout pour vous faciliter la vie !”
➜ Clairement, cette option n’est pas bonne. Il est contre-productif de vous énerver ou de vous justifier face à de fausses accusations : quand on se justifie, on apparaît toujours plus coupable, quelque part, au yeux des autres, et en réagissant ainsi, vous montrez en outre que ces accusations vous touchent. De plus, le fait de vous victimiser ne vous apporte aucune crédibilité, bien au contraire.
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