Institut François Bocquet Formation

4 erreurs à éviter pour communiquer et recadrer sans juger ni blesser

4 erreurs à éviter pour communiquer et recadrer sans juger ni blesser

4 erreurs à éviter pour communiquer et recadrer sans juger ni blesser
Nous le savons tous, quand on critique quelqu’un (qu’il soit un collègue, un supérieur ou un collaborateur), nous nous devons d’être factuel. Mais en pratique, cela n’est vraiment pas évident ! La faute à notre cerveau qui catégorise, sélectionne et généralise à tout va ! Alors avant de dire à Thérèse, votre collègue, tout le bien que vous pensez d’elle, lisez donc ces quelques conseils !

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Évitez les mots “toujours”, “jamais”, “trop”… bref, les adverbes qui permettent d’énoncer une généralité comme “Tu es toujours de mauvaise humeur” ou “tu ne fais jamais rien correctement !”. Car ce que vous direz sera alors forcément faux, ce qui ne pourra que déclencher la colère de votre interlocuteur…

Évitez de penser à la place des autres. Il n’y a en effet rien de plus dangereux, car il y a toutes les chances pour que vous vous trompiez ! Évitez donc de dire des choses “Tu m’as parlé de façon agressive sans aucune raison”, ou encore “Je sais que tu t’en fiches, mais je souhaitais quand même te dire…”

Évitez également tout jugement de valeur excessif, comme “comportement intolérable ou inadmissible”, “manque de respect envers moi”, “j’m’enfoutisme…”. Encore une fois, restez dans la mesure, et parlez plutôt de votre vision du comportement de l’autre : “Je n’ai pas apprécié ton comportement quand tu as…”. Pensez que la vie n’est pas en noir et blanc…

Ne commencez pas votre critique par un compliment ! C’est, contrairement aux apparences, une très mauvaise idée ! Cela peut vous faire paraître, au choix, manipulateur et/ou lâche car incapable d’assumer ce que vous dites. Et même si c’est fait de façon sincère, l’aspect positif est tout de suite “gâché” par la critique qui suit…

MINI-EXERCICE

Trouvez, parmi les 10 phrases qui suivent, celles dans lesquelles aucun jugement n’est formulé par celui qui “parle” :

1/ Tu t’es montré trop gentil avec lui.

2/ Cette semaine, tu es arrivé en retard 3 jours sur 5 !

3/ J’ai observé que Philippe avait mauvais caractère.

4/ Jasmine m’a dit que je manquais d’affirmation de soi.

5/ Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi.

6/ Ce matin, tu t’es énervée contre moi sans raison !

7/ En trois mois, Florent n’a pas obtenu un seul contrat.

8/ Tu te plains tout le temps.

9/ Souvent, mon chef me manque de respect.

10/ C’est le bazar sur ton bureau non ?

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2) Cette semaine, tu es arrivé en retard 3 jours sur 5 !

4) Jasmine m’a dit que je manquais d’affirmation de soi.

5) Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi.

7) En trois mois, Florent n’a pas obtenu un seul contrat.

>> Dans ces 4 phrases, les faits sont observés sans jugement de valeur :
– Les adverbes de type “jamais” ou “toujours” ne sont pas utilisés (comme dans “trop gentil” : que signifie “trop” ici ?).
– Il n’y pas non plus d’étiquettes posées sur les autres comme dans “Philippe avait mauvais caractère”.
– De même, il n’y a pas de “lecture magique de pensée”, comme dans “Tu t’es énervée contre moi sans raison !”

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